dans : les ronflements de la circulation ; dans les murs en pierre apparente ; les paquets d’eau dans les faisceaux des lampadaires ; des phares ; les rafales du vent ; dans l’éclairage led des jardins ; à détection de mouvement ; à déclenchement et extinction automatiques ; les jardins vides ; l’éclairement orangé des voies ; le regard ; les lueurs mêlées du petit jour et des ampoules de sodium sur le blanc du toit de l’auto ; le stationnement de l’auto ; résidentiel ; le petit jour bouché ; dans le petit jour venteux ; le temps perturbé ; le vent turbulent ; les nuances dorées éteintes dans la blancheur ; la rue vide ; l’encadrement de la fenêtre ; la pluie ; dans l’aire d’influence du panneau stop ; le bout passant de la rue ; l’heure de pointe ; qui dure ; du café ; les pépiements épars ; les pépiements perdus ; isolés ; les pépiements d’hiver des moineaux ; puis : l’empire du jour gagnant : la blancheur d’amanite ; presque verdâtre ; l’imperturbable contraste blanc et noir de l’auto ; le temps d’un café ; d’un deuxième : les flaques : le piquetis des gouttes à la surface des flaques ; trois : le départ du voisin (portière, phares, clignotant) ; les répits ou accalmies de circulation ; puis les nouveaux arrivages ou assauts ; les (convois de) bus scolaires ; le jour qui vient ; dans le regard ; grandit ; dans la goutte d’eau qui dévale en sinuant le pare-brise ; une autre ; encore une ; le pépiement rare ; le pépiement aigre ; les bagarres impromptues ; brèves ; les dispersions ; dans la nacre du ciel ; le pare-brise miroir du ciel ; le ciel d’huître ; la précipitation des nuées ; dans un quart d’heure ; le départ de la voisine (moteur diesel) ; un vol de pie ; le blanc ; la tempête et la circulation se confondant ; confondues ; les heures ;
dans : (…)