Il faut, adolescente de sept ans, courir les marches qui débarquent le long de la buée et des jeux de société. De l’oie idiote, ou le noir et neige des échecs. Sherpa dans l’escalier, tu n’ouvres la ludothèque qu’agrippée à ta mère.
Qui continue le toit du chalet, la place. D’où s’avalanche la grande rue aux trois magasins, cartes et marmottes, pain chaud à entrecouper de beurre et matins.
Indistinctement loin, après les gorges et les tournants, et la route une fois où définitivement perdre, vitre toute ouverte et plus qu’une oreille dedans, Lapin, la ville et la mer. Le bleu prend toute la place, tu ne vois pas les montagnes qui lui poussent aux côtes et l’entourent, et qui sont celles d’aller l’hiver. Sur les vitres des guichets, à côté des vrais visages du banquier, au-dessus des tagadas des boulangeries, sous l’oreille des chauffeurs des bus, l’A4 plastifié « Marion perdue ». Sans doute dans un village comme celui de la ludothèque. On ne se perd pas dans une ville. Toujours la ville nous retrouve.
Dans l’escalier vers le mille bornes ou le Quarto, vers l’après-midi à ensabler le chevalet pré-peint de poudreuses bleue et marron pour voir surgir, peineux, ciel et chien, tu vas aussi vite mais te déhanches plus souvent, pour vérifier ta mère.