1 – La Cicatrice, Bruce Lowery, avec son beau visage d’écrivain sur la quatrième de couverture et ce patronyme qui porte l’amour : histoire de deux frères dont un souffre et l’autre meurt – il faudrait que je le relise
2 – François le Bossu, la Comtesse de Ségur : chute et souffrance physique encore (ce que je note) – lu dix fois peut-être entre dix et vingt ans, soit une fois par an, ce qui semble beaucoup, certainement une légende que je me raconte pour me souvenir de l’avoir aimé – plus ouvert depuis longtemps, peut-être y remédier
3 – Le Faucon déniché, fiche de lecture en CM1 – n’ai plus le nom de l’auteur (que je fasse une recherche dans Google) et ne sais plus ce que ça raconte, mais je revois nettement la salle de classe et la maîtresse Mme Woodall et l’atmosphère là-dedans – madeleine type colle Cléopâtre
4 – La Sixième, Suzie Morgenstern et la vie pré-adolescente de Margot dont la sœur aînée porte déjà un soutien-gorge
5 – Un Sac de billes, Mon Bel oranger, et un autre sur la guerre dont le nom m’échappe — me reviendra peut-être en écrivant, le voilà vite revenu : Mon ami Frédéric – je voudrais les relire tous ces livres, je les feuillette parfois sans aller plus avant – peut-être parce qu’il y a tant à lire devant, peut-être par crainte de réveiller le passé (quelque chose de cela)
6 – Plus tard : L’Amant, Marguerite Duras – Le Blé en herbe, Colette, Phil et Vinca – Bonjour tristesse, Françoise Sagan – merveilles à lire à quinze ans, et plus tard encore, et toujours
7 – Les Misérables, Hugo, Fantine, Gavroche, Marius – failli jouer Cosette dans une pièce de théâtre montée par des enfants pour des enfants quand j’avais une dizaine d’années, projet tombé à l’eau, robe-guenille réduite au placard puis jetée au panier, regret – mais le texte est resté, jusqu’au cinéma – Lino Ventura chez Robert Hossein, Annie Girardot avec Claude Lelouch
8 – Madame Bovary évidemment, Gustave Flaubert – Emma : <3
9 – Marguerite Duras : Moderate Cantabile, scène initiale au piano, Le Marin de Gibraltar, une femme sur un bateau, étendue d’eau à perte de vue et quête d’amour perdu – Les petits chevaux de Tarquinia – la mer encore, langue sensible, dense et claire à la fois, limpidité et profondeur comme un lac
10 – Je m’arrête à 10, dix premiers textes ou groupes de textes venus sans attendre, appelés par le sentiment, sentimentalisme, ou l’émotion de l’instant, sans creuser, posés à la surface. Dernier convoqué : Eux sur la photo, Hélène Gestern, 2011, roman épistolaire – beau comme j’aurais voulu l’écrire !
[Recherche Google : Le Faucon déniché est de Jean-Côme Noguès]