Inventaire des sentimenthèques (TEC terminé/WIP over)

Ce jour, 8/09/2021 vers 17h05 : "This is the end" (ainsi que chantait une des portes - je ne les goûtais guère mais qu'importe ?)

aujourd'hui, on ferme à 5 heures (un peu comme la marquise) - on verra si, au besoin, on ajoutera mais tu vois le binz que ça déciderait - on verra bien, ce ne serait que moins de un pour cent du bazar comme tu comprends bien (mais c'est aussi ce nous sommes toutes et tous ici) - c'est surtout (avec mes excuses aux retardataires) que je dois penser à autre chose.

Il n’y avait aucune nécessité à entreprendre ce genre de bazar sauf une curiosité qui a quelque chose de professionnelle – la profession est une affaire qui se délite depuis l’arrivée sur terre de ce virus d’opérette mais cependant climato-centré qui emmerde le monde depuis la fin de l’année 19 – il y a pas mal de chapeaux sur la tête du rédacteur (dont celui de vaxiné, soyons clairs) dont (aussi) celui de participant à ces ateliers. C’est l’été – on a plus de temps ? Pas vraiment (on a à aller au cinéma (la jauge est à 49 – ces salauds-là y ont foutu un ausweiss), lire écrire indexer voir et complimenter (la différence entre le compliment des temps anciens et le commentaire) etc.) (manger des frites) (vivre) (illustrer et rire) mais on fait preuve de réflexivité. Ici, le texte qui accompagnera la liste des diverses citations dans le numéro 4 du pan faire un livre de cet atelier. Je poserai un lien vers un pdf. Les liens renvoient aux listes réalisées et finies donc ce jour.

Pour un index des autrices et auteurs (oui, mais lesquel.les ?)

Les diverses contributions ont été examinées, et on (ce « on » là est masculin) a tenté d’homogénéiser les réponses (elles perdent évidemment tout leur sens dans cette opération – d’ailleurs, ce ne sont pas des réponses mais on a pris le parti de les traiter comme telles – c’est par cette opération aussi qu’on parvient à objectiver l’objet de cette espèce d’étude – espèce seulement parce que : 
A. elle ne fait l’objet d’aucune commande;
B. elle n’est pas aboutie, loin de là, mais constitue seulement un genre (.) de prolégomènes de quelque chose qu’il faudra bien définir (l’objet);
C. elle ne fait aucune part à la réalité des choses en ce que les divers intervenants de cette production n’ont nullement été consultés ni avertis de cette tentative (seul.es les membres du groupe facebook ont été (partiellement) avertis de l’existence de ce travail);
D.

Dans la forme donc, on a opté avec équanimité pour un standard explicité plus bas : il ne s’agit ni d’un hit-parade, non plus que d’une course à la reconnaissance mais simplement, dans l’idée de départ, de confronter les résultats obtenus ici (ce ne sont pas des résultats mais ils sont traités comme tels) avec les diverses autres sources de connaissances des lectorats (note de bas de page : par autre exemple)

Le point de départ aura été cette façon de citer beaucoup plus d’hommes que de femmes (mon cas ne fait pas exception : quatre femmes peut-être citées, pour huit ou neuf hommes – après tu vas voir : 23 hommes et 4 femmes, comme quoi la mémoire est indécise). Mais est-ce une attitude masculine ou est-elle partagée ?

On sait (il faut déterminer qui est ce « on » et ce que « sait » peut bien vouloir dire) (« on » peut demander, probablement, à Monique Wittig) qu’elles lisent plus qu’eux (dans un rapport de six à quatre, crois-je me souvenir) (je ne suis pas bien sûr de l’intérêt de cette direction, ou de ce sens, ou encore de cette compréhension pour l’atelier en lui-même) (cette distinction).

Il faudrait chercher plus avant – et confronter avec d’autres données ce qui nous porterait beaucoup trop loin (par exemple pour les citations; renseigner les âge/profession/domicile; croiser; etc. des rédacteur.es). Déterminer l’objet, c’est prendre le point de vue qui intéresse : celui du genre des auteur.es cité.es ou celui des rédacteur.es ?

celui du genre des auteurs cités est explicité ici - ceux des auteurs qui recueillent (disons) plus de 5 citations - il faudra prendre garde à interpréter cette espèce de classement un peu idiot (la preuve ? Stendhal n'y est pas) mais aussi penser aux conditions (la consigne notamment) de l'élaboration de ces listes (on sait par ailleurs que de la consigne certain.es s'en tamponnent allègrement) et il faudrait aussi confronter ces citations (disons encore) avec le genre des personnes qui les citent. Pour appuyer la pertinence d'une des hypothèses (les auteurs masculins sont plus cités que les auteures féminins, les patronymes de ces dernières ainsi que leurs prénoms ont été portés en gras).  
add.du 9 septembre vers 17h20 : on ne le sait sans doute pas, mais on n'en a jamais fini - il y avait quelques petits détails en erreur (notamment un Garcia-Marquez surestimé, coquilles fautes...) - j'ai rétabli relisant et apportant un atout** supplémentaire à cette liste : j'ai explicité derrière chacun.e des auteur.es le nombre de citations féminines/masculines - il se trouve des auteur.es qui ne sont cité.es que par des femmes (le cas inverse (?) ne se produit pas - des auteur.es cité.es uniquement par des hommes). On prendra garde en lisant ce résumé de bien se souvenir des poids respectifs dans l'échantillon (111 personnes) des femmes (80) (72%) au regard de celui des hommes (31) (28%).  

Peut-être plus simplement avoir une vision ou une idée de la constitution de ce groupe comme lectorat (au moment où j’écris ces lignes (21/07/21) j’ai quelque 600 entrées pour les contributions de 70 à 33, soit 37, un peu plus de 16 en moyenne – (note de bas de page : ici un coup de chapeau à Catherine Serre (64 occurrences) et Michaël Saludo (47 quand même) et puisqu’il s’agit d’un travail en cours, à Philippe Liotard (72) – add. du dix août : pas mieux – ou pas pire…) . En tout cas, et malgré la parenthèse précédente, je tiens à l’anonymisation des résultats (le truc est tellement transparent que chacun.e se reconnaîtra certainement : à ce sujet, si on trouve ici, là, ou ailleurs, une erreur, on est prié d’en faire part (courtoisement, si possible) (sinon, c’est inutile) à ma majesté qui, de ce fait, perdra de sa superbe et tentera d’y remédier à un moment ou un autre de cet été) (en message personnel, ou en commentaire c’est comme on aime) (« on » prend ici une autre ampleur : il y a à ce jour (7/08/2021) 103 contributions à cette « sentimenthèque » (est-ce féminin, cette dénomination ?). J’ajoute encore ici que ce texte paraîtra le jour où je cesserai cet inventaire, sans doute le 10 de ce mois. Et en effet.

Le genre des participant.es : ce sont les personnes qui ont posté leur contributions à #L4, il y en a (103) comporte (74) autrices et, donc (29) auteurs. Le ratio est 0.71 – sur dix auteur.es, on compte sept femmes et trois hommes.

Qui est cité ? (plutôt (nettement) des hommes)
Par qui est-il (plutôt qu'elle, si tu suis) cité ? (plutôt (nettement) des femmes)
Que cite-t-on de qui ? cette question ne sera pas traitée.

Qu'est-ce que ça dit de ce monde, de cet échantillon, de cette pratique (profession, passe-temps, hobby, vie entière...)

On pose les idées, on classera en allant

Le genre des auteur.es cité.es :

On trouvera donc en lien ici cette liste établie suivant les critères suivant :
auteur.e : nom puis prénom : caractère droit ordinaire; majuscules aux premières lettres
titre s’il y a lieu : italiques (majuscule au premier mot)
numéro d’ordre : celui de la publication sur le blog (non, celui attribué ici, parce que il y a quelque chose qui s’est passé, que je n’ai pas compris, qui a fait disparaître/apparaître (ou je ne les ai simplement pas vu.es au dépouillement) deux auteur.es (retrouvé.es ensuite))
gras/maigre : féminin/masculin*

une annonce (message de service) a été publiée sur le rezoscio uniquement dans le groupe de l'atelier (27 avis de retour) : des participant.es n'en ont certainement pas été averti.es - on en fait quoi de ceux/celles-là ? et quelle importance ? Je prends le parti le plus simple : je ne tiens compte que des indications portées en réponse (je me sens obligé de pratiquer l'écriture dite "inclusive" et est-il utile de préciser que ça me fait braire ?  sans doute ou probablement du fait de mon genre : on n'est pas prêt à s'abolir de ses privilèges, c'est pourquoi il faudra se battre pour les anéantir)

une annonce (message de service) sera postée dans l'après midi de ce mercredi 8 septembre 2021 pour informer les contributeurs/trices de l'achèvement de ce petit travail.

Il y aurait des pistes à suivre :
– celle des personnes vivantes (nos contemporaines) et celles des disparues (idéalement : Qui cite qui ?);
– celle des auteur.es traduit.es/francophones etc.;
– les œuvres elles-mêmes, lesquelles quelles occurrences etc. Et certainement d’autres qui n’apparaissent pas mais se découvriraient en allant sur ces traces-là.

on n'en a jamais, comme on sait (ou pas - 2), jamais complètement fini - je continue donc le recensement (il y en a 109 ce jour - 18 août) - les liens renvoient encore à des documents élaborés au dix de ce mois - on s'en fout en gros, en général, en global : le travail est en cours, comme indiqué - le rédacteur s'en va quelques jours, ces temps-ci - il détient un paxanitaire (abject) afin de passer la frontière, qu'on soit sans inquiétude... - à son retour il ne manquera pas d'intégrer les sentimenthèques qui apparaîtraient (ça ne devrait pas manquer - eh non, ce jour le nombre est à 113) - l'intitulé "sédimenthèque" est apparu et m'agréée plus que le précédent - c'est égal, tout est en cours, nous verrons.

add. du 26 août : prendre garde aussi, faire attention, souligner, l'ordre des citations qui vont très souvent dans celui de l'âge auquel ont été effectuées les lectures (on commencera (volontiers chez les filles) par la comtesse de Ségur (chez les garçons volontiers par) ou Jules Verne pour continuer par des "classiques" (les Brontë, Proust, Camus etc.) et continuer par les genres (poésies souvent, plus "confidentiels" etc.) : l'ordre des citations devrait sans doute être interrogé. Remarquer la numérotation chez certain.es qui contribue à cette espèce d'ordre de rangement. 


add. du 8 septembre : les liens sont posés,les listes sont terminées, les documents consultables. Ici se termine donc, tandis que des podcasts sont en préparation, l'inventaire des sentimenthèques entrepris il y a quelques semaines. On remercie donc tou.tes les auteur.es (111 quand même) qui ont apporté ici leurs lectures et influences. Bonne lecture.Et pour la suite (on posera le lien, en temps et heure) bonne écoute...

(*) Le temps allant, et les croisements à opérer étant assez complexes à mettre en œuvre au moins à l’écrit disons, et donc en évidence, il a été décidé de réaliser une deuxième liste (en vrai, c’est la même) en portant en gras les réponses émanant d’une personne du genre féminin (le genre est masculin, il faudrait aussi le noter – à ce propos, ce »il » de « il faudrait » à qui appartient-il ? on n’en aurait jamais fini…).
Finalement (pas encore mais presque) une seule liste augmentée de l’énonciation des nombres de citations pour les auteur.es cité.es plus de 5 fois – limite arbitrairement choisie ‘mais impaire tout de même) : cette deuxième liste mentionne 79 auteur.es (dont 17 femmes, soit un ratio de 0.21 – dans la liste des auteur.es de cette « sentimenthèque » globale)
On a opté aussi pour des retraits des réponses liées à des auteurs cités plusieurs fois – plusieurs commence à 2.

Je n’ai pour le moment aucune idée ou hypothèse sinon celle exprimée plus haut qui se trouve tout à fait validée disons par les « résultats » (ce ne sont pas des résultats, il ne s’agit pas de comptes ni de concurrence). Difficile cependant de se passer de la conclusion suivante : l’inventaire commence à Abeille Jacques et se termine à Zweig Stefan (cité 5 fois) (l’ampleur de cette conclusion est restreinte, je reconnais).


– Le nombre d’occurrences d’un auteur; les titres cités; il y aurait peut-être une idée sur le « genre » au sens de la catégorie particulière (au cinéma on parle de film de genre policier western comédie pornographique musical drame ou mélodrame (etc) : il s’agit plus d’une affaire de marketing dont est friand ce genre de culture) poésie, roman, fantaisie (ou fantaisy) etc.; les trucs à côté peut-être aussi (les arts annexes : bd (Hugo – pas Victor n’est-ce pas) ou mangas

– L’affaire des prénoms des auteur.es est révélatrice de quelque chose aussi bien ; on a par exemple 5 Claude pour 1 Yves à l’entrée Simon (si on ne pose pas le prénom, on n’identifie pas non plus le genre, tu comprends bien) illustrations (je n’ai pas d’exemple), réalisatrices.teurs de cinéma (Margot) etc.) – il y a des prénoms dits épicènes (Dominique, Claude etc.) tout aussi bien, évidemment. On aurait pu d’ailleurs répertorier ce bazar avec les prénoms d’abord comme il me semble qu’il se doit (sauf dans l’administration, chez les militaires ou dans ce genre d’environnement merdique – le sondage en est un autre) – il s’agit d’un sondage exhaustif. On repère (comme ça se prononce) dans le fait de citer un.e auteur.e par son seul nom (un peu comme Colette si tu vas chercher par là) (ou Voltaire, ou Molière) (ou Stendhal – j’ai failli rajouter un Stendhal à ma liste, mais j’ai refusé la fraude) créée probablement dans l’esprit du lecteur (mais d’abord du redacteur.e plus profondément) une espèce de connivence assez poisseuse rappelant les délits d’initiés et autres évictions tellement à la mode de nos jours, qui vont avec les pratiques généralisées qui se servent du consentement comme d’une clé de pouvoir (mais non). On repérerait aussi le fait de parler d’un auteur par son prénom qui indiquerait une espèce de lien d’amitié ou de proximité laquelle embellirait l’aura ou l’image ainsi dessinée du rédacteur.e etc.

Je lisais tout à l’heure ce que disait de l’anecdote des rats suppliciés par certains en un lupanar quelque part au début du siècle dernier, laquelle anecdote est rapportée par le nobel Simon Claude (rapportée aussi par Laurent P.) et je faisais le rapprochement avec mon aversion complète et définitive d’un autre auteur également cité (Marcel 16 (non, 19); l’autre 14 (17); le Claude 5 (6)) : sans doute des conclusions particulières et personnelles peuvent-elles être tirées de ce regroupement – chacun.e en fera ce qu’il en jugera bon (c’est pour ça)

En dernière analyse, je livre donc ici la liste des auteur.es cité.es dans cette bonne centaine de sentimenthèques recensées aujourd’hui (10/08/2021); j’analyserai par ailleurs ce qu’elle m’inspirera ou pas : à nouveau, chacun.e en fera ce qu’il en jugera bon (c’est pour ça)

A propos de Piero Cohen-Hadria

(c'est plus facile avec les liens) la bio ça peut-être là : https://www.tierslivre.net/revue/spip.php?article625#nb10 et le site plutôt là : https://www.pendantleweekend.net/ les (*) réfèrent à des entrées (ou étiquettes) du blog pendant le week-end

25 commentaires à propos de “Inventaire des sentimenthèques (TEC terminé/WIP over)”

  1. je vais fouiner dans le bazar… ah ! j’ai l’impression de te connaître pour de vrai, Piero ! (sans doute parce qu’on se « fréquente » depuis un moment déjà !)
    quelques temps plus tard… merci ! épatée par ce travail… je voulais ajouter des noms à ma sentimenthèque, un autre journal de mes lectures, tous les 15 jours, par exemple, tant je sais que la mémoire est celle d’un moment particulier, et bien je renonce, tout est là enfin, je veux dire, il y a tellement d’auteurs connus, aimés, et tant d’autres à découvrir, que j’en resterai à ma liste initiale.Ton « journal » est un bonheur, je me régale, je te le dis. (aucune réponse attendue😉)

  2. C’est beau comme tous les travaux inutiles et j’adore. je suis tombée aujourd’hui sur le site d’un monsieur qui recense toutes les entreprises coloniales de l’empire français (des milliers d’entrée, avec nom des administrateurs et résultats d’exploitation) « pour que chacun y pioche ce qu’il veut » et accessoirement percevoir « la progression de la mondialisation » http://www.entreprises-coloniales.fr

  3. Merci pour ce que ça me fait : de la magie sans que je sache pourquoi et c’est encore meilleur ! Les travaux inutiles sont peut-être les plus fertiles d’imaginaire ?

  4. Merci pour cette liste ! j’avais laissé des erreurs dans un titre original, je la corrige au moins ici : Martinson (Harry), Vägen till Klockrike

  5. Merci beaucoup pour cette analyse. L’ensemble des sentimenthèques m’a fascinée. L’impression d’être indirectement dans le carnet d’écrivain de chacun de ceux qui ont contribué, de connaître les participants de l’atelier que je connais fort peu. J’y vois plein d’envies de lecture (j’ai déjà été obligée d’acheter plusieurs livres sans attendre) et plein de suggestions pour construire des séances d’atelier.
    Une envie de les voir ensemble. Un pdf ? une publication ?

  6. Quel travail gigantesque et qui porte effectivement un autre regard sur la chose ! Particulièrement intéressée par ces préférences portant sur certains auteurs. Tu as fait un canon littéraire tiers-livre ! Merci, Piero !

  7. Absolument génial, j’en rêvais ! Je commence la lecture de Lucia Berlin et me suis procurée pas mal d’autres titres ! Merci à vous pour cet inventaire !

  8. un grand merci à vous pour ce travail fabuleux – que de merveilles à découvrir grâce à vous. Fabuleux – j’insiste – il n’y a pas d’autre mot.

  9. (on ne peut guère répondre à toutes/tous comme dans ces mails un peu formatés mais enfin 🙂 Merci à vous toutes et tous pour vos commentaires (ça n’a vraiment rien de « génial » il ne s’agit simplement que d’un peu d’opiniâtreté additionnée d’un zeste de curiosité et de méthode…) (merci encore)

  10. ah non, le monde non (surtout pas malheureux…!) ( rien que ce petit ouvrage m’a tenu un moment – j’ai d’ailleurs corrigé certaines erreurs dans le document de classement des plus cités…) Merci à toi