Alphonse Daudet – La chèvre de Monsieur Seguin– : à l’orée découverte d’une idée
plastique de liberté pureté injustice implacables…. Jack London – L’Appel de la Forêt- : liberté des grands espaces des liens tisseurs entre mondes…Claude Simon – Archipel et Nord- : ivresse apaisante des alliages pareils parfois à ceux du dessinateur : englobant magiciens alchimisés sans fin…Julien Gracq- La Presqu’Île– : géologie frappée par des éclairs de surréel vers des détours et mouvements intérieurs comme si mouvements de terrain…. D.H Lawrence– Sun– short story– : secret des forces naturelles intangibles…Saint-John Perse – Éloges- : aurore du paysage, du langage, anabase, palmes, pureté du transport …. René Char – Fureur et Mystère – : conviction mémoire combat courts – circuits telluriques célestes de la pensée et du langage au noyau de granit et de miel….Ovide – Les métamorphoses– : hommes- dieux ou l’inverse, les mythes, berceuses, refrains, cosmogonies aux mille transformations de fils d’or…..Antonin Artaud – Paul les oiseaux– : langue charnelle innervée et aussi pure comme la matière des cheveux des soldats dans les peintures de Paolo Uccello…Marguerite Duras – Savannah Bay– : rétention et explosion intimes la mémoire l’oubli…..Dino Campana : Canti Orfici : langue charnelle onirique expressionniste en des paysages …..
Accord absolu avec toutes les références…. Un bien fou de revisiter en mémoire ces grands noms, de nombreuses oeuvres non lues, vos quelques mots remuent comme tremblement de langue… Et donnent envie de découvrir tous ces séismes !
C’est chouette de se retrouver sur des lectures qui nous ont marquées….Vous parlez justement de séismes, vous avez raison, ce sont des séismes intérieurs!….. Belle soiréé Françoise! par curiosité je m’en vais voir votre sentiimenthèque…..