De Martinson, Le Chemin de Klockrike (ou La société des vagabonds), pour la fluidité et créativité des images, son final.
De Nin, les Journaux, ses carrefours, ses portraits et ses rencontres.
De Miller, Les livres de ma vie, lu adolescent, pour son enthousiasme à parler de ses lectures et auteurs préférés.
De Bauchau, L’enfant bleu, pour son écoute de l’enfant bazardifié.
De Laupin, L’Esprit du livre. Le crime de poésie et la folie utile dans l’œuvre de Mallarmé pour ses fulgurances, comme dans sa poésie. Pour lui, « Nous écrivons, nous lisons ces phrases et lire c’est agir, autant que dehors la pluie qui tombe. Entre le début et la fin, nous ne sommes plus les mêmes, quelque chose a changé. Et le livre est retour, vers le même, autre, pareil et différent.«
De Lévi-Strauss, Les mythologiques, pour leur ampleur, leurs variations, leur hypertextualité en puissance.
D’Antelme, L’espèce humaine, pour la concision.
De Bachelard, pour lire comme on cueille les images littéraires.
De Harjo, pour les poèmes écrits, lus ou chantés.
De Mauss, pour le don et le contre-don.