Hier j’ai écrit une ligne au sujet de mon amie Catherine et de sa mère — je m’aperçois que j’écris encore ici pour être lue : explicative “ mon amie Catherine ” . Quel chemin pour arriver au dénuement que j’espère… et en même temps jusqu’où est-il possible ? Il ne resterait plus que des dates, des initiales, quelques mots cryptiques, comme ces notes que je prenais autrefois dans des livres dont je craignais qu’elles ne soient relues et leur naïveté, moquée –. J’ai fait référence à un moment où les amène sa maladie : parfois elle confond Catherine avec son autre fille. Je me souviens du visage de Catherine me confiant : cela ne me fait plus de peine à présent. Au moins elle sait encore qu’un de ses enfants est là, à ses côtés.
Ce matin, j’ai appris que sa mère venait de mourir.
Sous-mains / entrée du 02/01/20