# LVME #04 | Lino beu

Le sol était en carreau de lino bleu clair, les murs blancs, une fenêtre ouvrait le mur et si l’on regardait trente mètres plus loin à la hauteur de nos yeux, il y avait la voie ferrée, et l’on imaginait un TGV qui allait à la Gare Montparnasse.

Un sol en carreau de lino bleu clair, des murs blancs, une fenêtre ouvrait le mur et si l’on regardait trente mètres plus loin à la hauteur de nos yeux, il y avait les câbles d’une voie de chemin de fer qui lignaient le ciel, et l’on imaginait les phrases infinies en belles lettres bouclées qui les parcouraient.

Des carreaux de lino bleu clair, des murs blancs, une fenêtre ouvre le mur et si l’on regarde trente mètres plus loin à la hauteur de nos yeux, il y a ce ciel éternellement gris et bleu, toujours vide, et si l’on sait que plus bas il y a une ligne de chemin de fer, et son possible voyage, on ne peut s’empêcher de se sentir prisonnier, suspendu dans une cage, comme un serin.

Le lino bleu clair, le blanc des murs autour, une fenêtre ouvre le mur, face à nous trente mètres plus loin, un mur antibruit en béton gris clair, avant celui-ci un espace gazonné, et dépassant le mur, des poteaux métalliques soutenant les câbles d’une ligne de chemin de fer, et l’on peut deviner la masse écrasante d’un TGV allant à la Gare Montparnasse.

A propos de Laurent Stratos

J'écris. Voir en ligne histoire du tas de sable.

2 commentaires à propos de “# LVME #04 | Lino beu”

  1. Et arrivé Gare Montparnasse, vous allez gare de lyon, en 24 mn puis vers St-Etienne Chateaucreux en 3 mn 41  » et vers La Ricamarie 42150 en 13 mn exactement…et je viens vous chercher, très contente de vous rencontrer.
    J’aime vos histoires et inventions, merci beaucoup, Laurent stratos, à bientôt, Simone Wambeke

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