01 – vendredi 10 mai 2024
02 – l’homme au sac à dos
03 – cuisine ouverte
04 – en circulant
05 – un album
06 – on dit que
01 – vendredi 10 mai 2024
Ce vendredi 10 mai 2024 à 7 heures trente du matin, il arrive devant le rideau de fer ; il se penche et enclenche la clé ; le rideau se lève découvrant vitrines et porte ; il pénètre dans la boutique, ferme la porte à clé, se dirige vers le fond, allume le lustre central, entre dans la réserve.
Ce vendredi le 10 mai 2024 à 7 heures trente du matin, en un seul mouvement coulé, sans pause, elle décroche une tasse pendue en sous face d’un placard, se retourne pour attraper la cafetière, emplit la tasse ramasse son paquet de gauloises et un briquet sur le buffet, ouvre la porte de la cour, sort, colle son dos au mur, allume une cigarette. Stop. Le temps de quatre bouffées. Elle rentre.
Ce vendredi le 10 mai 2024 à 7 heures trente du matin, il referme la porte de la chambre avec une lenteur, une douceur extrême, se dirige vers la fenêtre, regarde les fenêtres d’en face sur lesquelles ricoche la lumière, baisse les yeux sur la rue, reste immobile un moment comme rêvant, se retourne, parcourt la pièce du regard, va vers une porte qui s’ouvre sur la salle de bain.
Ce vendredi 10 mai 2024 à 7 heures trente du matin, elle appuie ses deux mains sur les bras de son fauteuil, elle se lève en fredonnant, va laver sa tasse de chocolat, reste immobile un moment, se murmure un ordre ou une décision et toujours murmurant des mots sans suite se dirige une main appliquée sur son dos pour soulager sa hanche sort de la pièce, passe dans son salon et se dirige vers son secrétaire.
Ce vendredi 10 mai 2024 à 7 heures trente du matin, il prend sa canne, décroche son chapeau, le met en se regardant dans un miroir pendu près de la porte, pose la main sur la poignée, s’arrête, écoutant, se détourne, va vers la fenêtre, attend un moment les yeux dans le rien.
Ce vendredi 10 mai 2024 à 7 heures trente du matin, elle referme la porte palière, écoute une seconde en souriant, rentre dans la cuisine, finit sa tasse de thé, se lève pour débarrasser la vaisselle du petit déjeuner, son téléphone sonne, elle le cherche un peu, le trouve, répond.
02 – l’homme au sac à dos
Un scooter vient se garer devant la vitrine — l’homme | jogging gris clair, blouson rouge, bonnet gris, un sac carré d’un vert clair sali au dos | en descend — se penche pour le caler sur sa béquille — se dirige vers la porte à gauche de la façade — cherche dans sa poche un papier et y jette un coup d’oeil — parcourt rapidement en descendant le long d’une plaque métallique posée à droite dans l’embrasure les étiquettes collées | écritures plus ou moins lisibles et dans un cas un long rectangle découpé dans une carte de visite sous un ruban de scotch vieilli | — reprend la lecture remontant en touchant chaque étiquette comme pour ancrer son attention. Une pause. Il se dirige vers la boutique mais se heurte à une porte fermée à clé — revient vers la port et lève la tête pour regarder les deux rangées de cinq fenêtres fermées derrière des volets entrebâillés. Il appuie sur un bouton — recule pour observer les rangées de volets — la hoche — revient — essaie un second bouton. Un bourdonnement transmet une voix il s’excuse et prononce avec difficulté un nom étrange en terminant sur une note haute interrogative… La fenêtre de gauche au premier étage s’ouvre — une tête ébouriffée de femme âgée — un sourire — elle tend le bras pour montrer la plaque — elle dit « ça doit être la location appuyez sur le dernier bouton » — elle se redresse — s’éloigne de sa fenêtre mais reste là guettant. Les volets de la dernière fenêtre sont poussés, la tête blonde d’un jeune-homme se penche « oh ok mer-ci I go down ». La vieille dame sourit et se recule — l’homme pose à terre son sac isotherme — l’ouvre et en tire deux sacs gonflés en fort papier kraft qu’il tient d’une seule main — récupère dans sa poche la feuille et en fouillant un peu un feutre — un pas en arrière — il attend. La porte s’ouvre sur une jeune-femme, il la rejoint, lui met en main la feuille, lui en désigne d’un coup de menton le bas en lui tendant le feutre. Elle signe et lui rend le papier — remercie | guère d’accent dans son cas | — fait une grimace de gourmandise — prend les deux sacs qu’il lui tend — en fait passer un dans sa main gauche— elle rentre lui demandant par dessus son épaule de fermer la porte ce qu’il fait. Il endosse le sac et cherche dans l’autre poche du blouson l’adresse et le nom de son prochain client. Il démarre. La vieille femme referme sa fenêtre laissant les volets ouverts.
03 – cuisine ouverte
La porte de droite au deuxième étage de l’escalier s’ouvrait sur un espace rectangulaire, face à un grand miroir, et en se retournant vers la façade on se trouvait, au delà d’une courte cloison percée d’une porte étroite, attiré vers une pièce de taille moyenne éclairée par une haute fenêtre en cintre entourée d’une bibliothèque de bois blond et d’un petit secrétaire de style restauration. Si l’on poussait la petite porte c’était la brique, une brique d’un rouge pale comme usé qui sautait aux yeux, première impression que donnait ce qui semblait un couloir d’une certaine largeur, qui se révélait être en fait une cuisine assez étroite et profonde disposée avec une rigueur adoucie par les couleurs comportant depuis l’entrée la haute colonne d’un réfrigérateur surmonté d’un congélateur, unis en un rectangle étroit sous une façade métallique, puis sous une rangée de placards en bois peint en rouge sombre et sous une rangée de placards hauts de même teinte, un plan de travail revêtu d’un carrelage un peu plus pâle que les briques du mur ainsi que du mur du fond, sur lequel se succédaient un petit espace libre, un évier rectangulaire en inox encastré, un espace de travail libre avant, de nouveau encastré, un ensemble constitué du rectangle étroit d’une plaque de cuisson vitrocéramique des quatre fines bandes de l’aérateur puis d’un grill de même largeur que la plaque avant une grande zone de travail au bout de laquelle était posé un grand four micro-ondes. Outre les couleurs cet ensemble d’une netteté impeccable et d’une modernité un peu agressive qui semblait sortir d’un catalogue et ne jamais avoir été utilisé se faisait souriant par le contraste avec la pièce sur laquelle il était ouvert par delà un muret revêtu du même carrelage que le plan de travail, élargi pour former une table sous laquelle se glissaient quatre tabourets hauts de bar (métal et cuir rouge sombre en écho aux placards), pièce qui donnait une sensation de vie avec le léger désordre de ses meubles, mélange de copies d’ancien et de quelques éléments d’osier, et la grande et haute fenêtre s’ouvrant sur la façade sculptée d’un des hôtels anciens de la rue… et pour humaniser d’avantage les appareils un livret réunissant un mode d’emploi des appareils et l’inventaire de la vaisselle et des casseroles et autres ustensiles fait posé sur cette table.
04 – en circulant
Un rectangle légèrement allongé de carreaux vieillots au sol de cette entrée évoquant un tapis : constitué d’une bande à motifs végétaux noirs et bordeaux sur un fond beige rosé qui encadre une mosaïque de motifs géométriques dans les mêmes teintes ; l’espace s’étendant du départ de l’escalier sur la droite jusqu’à une porte peinte en ocre roux menant au reste du rez-de-chaussée reprend le même principe sous forme d’un carré. Le mur de gauche est en pierres apparentes beiges, rousses, brunes et tous les autres murs sont enduits d’une dernière couche de crépi ocre pâle tirant sur le jaune.«
Une petite entrée peinte en blanc cassé, le mur de droite étant presqu’entièrement occupé par un grand miroir sans bordure —- au sol des carreaux de céramique vieux rose.
Une grande pièce aux murs peints à l’éponge en un pâle beige ocré, sur le mur du fond une porte en bois plein peinte en brun comme les longues bandes de bois verticales collées à des intervalles de largeur moyenne, une partie de ce mur est remplacée par un muret recouvert d’une tablette de bois peint dans le même ton ; le sol est en tomettes anciennes.
Une salle de bains, deux murs revêtus de petits carreaux de grès cérame jaune sans éclat, les deux autres revêtus d’une peinture laquée brun très clair. Le sol est en carrelage de grès cérame du même brun un peu plus soutenu.
Une cuisine : peinture laquée ocre clair sur les deux murs latéraux entre les placards peints en blanc mat — le mur du fond autour des placards suspendus peints de même façon est revêtu de carreaux alternativement blancs et ivoires — le quatrième mur est remplacé par un muret recouvert d’une planche de bois peint en brun laissant un passage à gauche vers la grande pièce aux murs d’un beige ocré — comme dans cette pièce le sol est en tomettes.
Une chambre : sol en tomettes anciennes et aux murs d’un jaune moyen un peu passé, comme ancien, les boiseries des deux porte-fenêtres ouvrant sur la cour sont peintes en blanc cassé.
Une pièce aux murs chaulés et au sol de tomettes anciennes.
Un bureau peint en gris ; au sol des dalles carrées blanches.
Le soubassement des deux vitrines et l’entourage de la double porte en verre de la boutique ainsi que leurs boiseries-menuiseries sont peints en vert clair lumineux, comme ce qu’on devine du mur du fond à travers la séparation en croisillons de bois vernis qui limite la zone atelier. Les deux murs latéraux sont recouverts d’un papier peint au motif de grandes feuilles de lierre d’un vert sombre sur un fond gris et le sol est revêtu d’un linoléum d’un gris moyen.
Une cage d’escalier aux murs couverts d’un épais enduit crépi apparent teinté d’ocre clair tirant sur le jaune ; les trois premières volées occupent un étage en se retournant après chaque palier (deux volées un peu plus raides pour le second et dernier). Les marches comme les paliers sont revêtus de grands carreaux de terre cuite, avec des nez en bois clair.
Une entrée rectangulaire dallée de carreaux grèges. Les quatre portes ouvrant sur des pièces ainsi que la porte palière sont en bois clair se détachant sur la peinture veloutée des murs d’une teinte d’un rouge pompéien usé.
Une grande pièce aux tomettes rose pâle et aux murs d’un gris très clair.
Une cuisine carrée aux murs peints en beige — derrière l’évier et le plan de travail bandeau de carreaux gris à petits motifs verts (feuilles ou oiseaux) lesquels recouvrent également le dessus des meubles bas à la peinture gris clair, comme les deux petits placards accrochés au dessus de l’évier, à coté d’un four. Le sol est en tomettes.
Une chambre aux murs gris pâle et aux tomettes roses ouvrant par une arcade sur la grande pièce voisine.
Une petite salle de bains, carrelage grège au sol, carrelage mural en grès cérame vert émeraude derrière la baignoire et le grand lavabo blancs ; les murs et l’étroit et haut placard sont peints en gris perle.
Une chambre assez grande peinte en jaune pâle, à l’exception d’un grand panneau à la peinture laquée blanche, le sol est en tomettes.
Une très grande pièce que seuls des restes de cloisons enduites de blanc comme les murs principaux découpent en deux grands espaces, réception et chambre divisés eux-mêmes par une cloison plus petite pour abriter/ouvrir une cuisine pour la première, et pour la seconde un espace pour la baignoire, le lavabo et les toilettes se réfugiant dans un recoin invisible. Tout le sol est couvert de grands carreaux de terre cuite sable et les menuiseries des fenêtres sur rue et de la porte fenêtre menant à une petite terrasse dominant la cour intérieure sont peintes en bleu franc.
Une petite entrée tapissée d’un papier imitant une étoffe damassée qui fut d’un vert clair maintenant taché de poussière de façon irrégulière ; au sol des carreaux vernis bordeaux.
Une grande pièce faisant office de salon et de salle à manger ; les murs ont été récemment repeints en blanc cassés à l’exception du mur côté rue qui garde autour des fenêtres les restes d’un papier peint décoré de bergeries en camaïeu de roux sur un fond ivoire déchiré par endroits et le sol est revêtu d’un linoléum imitant un parquet Versailles.
Une chambre peinte en rose comme le couloir étroit qui y conduit, au sol un revêtement en sisal chaume.
Une grande pièce peinte en blanc grisé à l’exception du coin cuisine, au delà d’un muret dont les murs sont revêtus de briques sur lesquels sont accrochés des placards peints en rouge sombre et adossés des appareils à la façade métallique. Le sol de la grande pièce est en tomettes de tons pâles et celui du coin cuisine de carreaux vernissés d’un rouge moyen
Une chambre peinte en blanc grisé sauf un panneau face aux fenêtres sur rue tapissé d’une étoffe veloutée vert d’eau. Le sol est en tomettes.
Une salle de bains tapissée d’un papier peint décoré de petites fleurs imitant un tissu liberty sauf un bandeau de carreaux bleu clair régnant derrière baignoire et double lavabo. Le sol est en carrelage vernis d’un bleu roi.
05 – un album
Sous l’onglet Photos.Google descendre vers les albums, la souris hésite entre les icônes, s’arrête au dessus d’un intitulé inhabituel « chûtes » et l’indication engageante qu’il ne contient que sept éléments, clique, ouvre le premier des petits fichiers puis circule de l’un à l’autre et découvre
— une photo surexposée d’un mur en gros moellons, sur la gauche un trou noir ou plutôt gris sombre avec de petits pixels lumineux bordé d’une verticale s’infléchissant en haut par l’amorce de la courbe d’une ouverture gothique
— un ciel strié de fins nuages sur lesquels se découpe un cyprès s’élançant parallèle à une tou de clocher dont on ne voit que la moitié
— un très bref clip : une rue étroite en pente relativement faible, vue dans l’axe, bordée de façades à deux étages aux percements inégaux dans des façades enduites de ciment gris clair ou ocre, sauf la première à gauche en belles pierres apparentes, l’image commence à descendre la pente avec une certaine lenteur et s’arrête au bout de deux minutes sans intérêt
— les deux volets entrebâillés d’une fenêtre au premier étage vus depuis la rue, on distingue un petit pot contenant des plantes grasses accroché à une rambarde de fonte à volutes
— une place entièrement pavée, vide et ensoleillée , vue depuis une rue qui s’y jette, au centre un îlot de tables et chaises sous deux pins parasols
— l’image, qui évoque un peu par l’attitude d’assurance décontractée de propriétaire du portrait du frère de Caillebotte devant sa fenêtre dominant un boulevard parisien, d’un homme vu de dos, jambes un peu écartées en jean sombre, buste ferme serré dans un jersey bleu sombre, mains dans les poches du jean devant un petit balcon au dessus d’un bout de rue longeant un fleuve
— un gamin accroupi qui fait rouler une miniature d’auto américaine des années 50 à la peinture très écaillée sur le gravier d’un jardin devant une bordure de petits fleurs d’où jaillit un groupe de quatre agapanthes
06 – on dit que
Autrefois, dans les années 2000 – oui c’est ça — le fleuriste était là depuis deux ans au moment de la grande fête d’inauguration du musée, c’est lui qui avait décoré les pièces — la boutique était occupée par un libraire — un couple, mais on voyait rarement la femme, elle ne venait que de temps en temps pour aider quand la jeune vendeuse était absente ou en fin d’années quand on offre des livres, elle se tenait d’ordinaire dans l’appartement qui occupe les petits bâtiments entourant deux côtés de la cour au rez-de-chaussée et depuis que leur fils était à Paris elle faisait partie de la même équipe de bénévoles tenant une bibliothèque associative que la soeur du maire qui racontait qu’elle parlait fièrement ce que ce jeune médecin | ou peut-être ne l’était-il pas, disons soignant | lui racontait dans ses lettes, elle était toute excitée chaque fois, elles étaient rares les lettres, sur les pays lointains où il se trouvait. Un jour il est arrivé avec sa toute jeune femme, enceinte jusqu’aux yeux… on ne savait même pas qu’il s’était marié, sur ça la mère avait été discrète… et comme l’appartement du premier à droite venait de se libérer, sans doute les parents l’avaient-il appris, ils se sont installés, juste avant qu’il reparte. Il n’est jamais revenu, un accident, on en a beaucoup parlé, un petit avion… la belle mère s’occupait de sa bru et du bébé, on les voyait tout le temps ensemble, puis a gardé l’enfant pendant que la jeune-femme aidait son beau-père, avant d’entrer comme vendeuse chez un antiquaire ami près de la cathédrale, et quand ils ont pris leur retraite les parents et sont partis au Portugal elle a repris l’appartement du rez-de-chaussée, c’était mieux avec son fils qui était un grand lycéen et avait besoin de place… il est étudiant maintenant, ne vient plus que pour les vacances.
L’appartement de la cour, non c’est la soeur du fleuriste qui l’occupe mais ce n’est pas loué en même temps. Elle est venue s’installer après son divorce avec son fils. Elle est aimable mais on la voit rarement.. ce n’est pas facile entre sa mère malade qui ne veut pas quitter son logement et son travail, elle tient le bar de la boite de nuit de la rue des Ortolans.
La vendeuse du fleuriste est toujours souriante. Ils font une bonne équipe, et c’est pratique elle habite au rez-de-chaussée sur la cour. C’est lui qui lui a fait avoir cette location. C’est son premier emploi. Ne s’entendait pas, dit-on, avec ses beaux-parents. Ils tiennent la grande boulangerie-pâtisserie sur la grande place du chef-lieu. Elle est partie à la mort de son mari… Un cancer foudroyant ou quelque chose comme ça, savez ce que c’est. Oui ils s’entendent très bien, elle et le fleuriste… trop bien vous voulez dire.
Ces bruits qui courent, les gens ont une imagination folle… Avant le fleuriste actuel il y avait un autre couple de fleuristes, mais le changement n’a eu lieu qu’il y a cinq ans bien après que la dame du rez-de-chaussée se soit installée, mais oui elle vient bien de Paris, elle a été nommée un peu après son veuvage institutrice de l’école des nonnes du quartier des Coursinières | n’a pas bougé curieusement et elle est directrice maintenant pour la partie scolarité des premières classes sous la gouverne lâche de la supérieure. On ne sait ce que faisait son mari. Elle n’a aucun lien avec la famille qui tient la boutique, ni soeur de la femme même si elles sont devenues amies, ni vendeuse et encore moins amie chère du mari quelle idée comique… non qu’il soit très empressé auprès de sa femme, mais il est ainsi… en dehors de sa boutique il ne s’intéresse qu’à son club de foot, tellement que c’est elle qui fait le gros du travail, heureusement la jeune-femme | on est habitué à la voir ainsi et d’ailleurs elle est toujours fraîche, ça étonne quand on la voit avec son fils | vient l’aider de temps en temps, et c’est bien agréable quand on a un livre à offrir… l’est de bon conseil.
Attendre « un moment les yeux dans le rien ».
Je ne m’en souvenais pas. Mais oui, ces jours derniers. Merci Brigitte.
merci 🙂
(ça donne envie d’y aller, tiens)(merci)
merci à vous
« en un seul mouvement coulé, sans pause »… délicate l’attention portée aux gestes. Sont d’emblée vivants. Envie de poursuivre avec elles-eux
merci Nathalie
toujours cette attention sensible, et je me suis demandée si on fumait encore des gauloises aujourd’hui, c’est en tout cas celles que fumait une des « elles », des Caporal, merci Brigitte
j’avoue que j’ai hésité je n’en suis pas certaine, j’en fumais quand je voulais limiter budget sans quoi c’était celtique ou boyard (super caporal) mais je ne voulais ni cigarillos ni blondes
La journée commence pour eux tous, on est avec eux à 7h30 du matin. Merci.
merci à vous (ou toi) dabord
Il est certes assez tôt pour tous ces personnages, lequel ou laquelle va l emporter pour poursuivre l histoire…
Tous portent en eux leur quotidien « à mystère » même si en apparence tous leurs gestes semblent si proches de nous ..à suivre
merci… on verra
Grand merci pour votre lecture, Brigitte. Je préfère m’abstenir de commentaires pour l’instant… mais je me fais mes petites compiles de lectures, et il se trouve que votre homme au sac à dos s’y trouve en bonne place, merci pour lui aussi
merci !
Merci, Brigitte. Vous lire en premier, un peu désespérée et trouver dans vos deux textes un frémissement d’envie. Tout devient plus clair et du coup possible peut-être. Admiration. Ils ont déjà tous pris existence dans vos #1 et #2.
euh…. moins certaine que vous 🙂
Comme c’est intéressant la disposition des bâtiments et à partir de là, tous ces personnages, le vrai, ce qu’on en raconte, ce tourbillon de bouts de vies. Merci, Brigitte. C’est une très belle construction qui tient la route… Beaucoup aimé.
oh merci Anne !
« trop bien vous voulez dire »
J’adore. Merci Brigitte.
Trop bien, oui exactement.
sourions oui mais des langues