nouvelles #lire et écrire # | Piero C-H (avant (et après – 4) coureur)

quatre - pas le cœur à rire (mais Anna oui)
ici le un
puis le deux
puis le trois
faisant plus moins suite au carnet d'atelier entamé je ne sais plus quand - je regarde je corrige j'annote je lie dès que possible  

M|6

une femme, mère de deux enfants, trente-deux ans, docteure en littérature française, s’est fait agresser à l’université, elle était en cheveux comme on dit – on lui a lacéré ses vêtements m’a-t-on rapporté – elle est sortie dans la rue en sous vêtements, puis elle a ôté sa culotte – des hommes l’ont forcée la frappant au sang à entrer dans une voiture (blanche) pour la priver des regards du monde – Ahou DaryaeI crois-je lire – bizarrement sur le rézoscio de maçon les posts qui lui sont relatifs, nombreux vers six heures ce matin, ont tous disparu… (sans doute pour flatter ma paranoïa)

J|7

DT47 cette honte pour l’humanité toute entière – ce sera tout – RAF

La candidate démocrate à la présidence, la vice-présidente américaine Kamala Harris, lors du rassemblement de clôture de sa campagne, à Philadelphie (Pennsylvanie), le 5 novembre 2024. KENT NISHIMURA / AFP (fo cette légende de maçon)

V|8

salut l’artiste

(continûment cependant) : ici Licio Gelli (Vénérable de la loge maçonnique Propaganda 2) (crevé vers 96 ans en sa demeure intitulée Wanda, Toscane – non mais ça va pour la pourriture, ça se traîne sur terre un bon moment)

En 1985. ©FARABOLA/LEEMAGE

une autre du même, pour la route ?

(anthropomorphique : il a plus une tête de facho, ce qu’il était complètement)

S|9

pour se servir le café, attend-on que le bruit cesse, ou est-ce autrement qu’on procède (ainsi qu’Haddock et sa barbe) ? existentialisme…
en vrai j’attends et je me sers

je suis content de cette image

qui illustre parfaitement le propos présent : le crédit d’impôt compétitivité emploi (qu’en termes galants hein) accordé à auchan il n’y a de ça que quelques années se montait à un milliard pour débaucher aujourd’hui quelque deux mille quatre cents prolétaires (on mélange, on accommode et on sert : merci qui, merci on a voté pour lui alias fo jésuite saint-ho)
remarque : les mails (institutionnels ou pas) se taisent pendant le week-end

j’aime aussi beaucoup celle-là

je cherche un texte sur la rue que j’avais écrit pour D-fiction il y a quinze ans
je mets ça pour détendre l’atmosphère (assez puante hein – le 14 du mois sera le lendemain du treize (comme de juste – et comme à chaque fois) – stade de france neuf ans plus tôt) ici du 18 juin 2009 : il y a de ça une (toute petite) éternité

Qu’est-ce que c’est ?


Voilà comment tout cela se passe : on arrive : « Ah tiens, bonjour, content de te voir », on regarde, sur la table quelques bouteilles de chardonnay, on attend on patiente on boit un verre on engage la conversation, parfois un ami « Ah te voilà, on devait se voir justement », ou « Vous vous connaissez ?, ben oui, on s’est vus la dernière fois…») et puis l’auteur est là (cette fois, Claro, traducteur d’un roman de 600 sonnets en vers, qu’il a fait passer d’octosyllabes à des alexandrins :  Vikram Seth, « Goldcen Gate » chez Grasset), il prend la parole, le libraire l’interroge, on parle, on interrompt, des lecteurs, des amis, d’autres passent, parfois, et puis d’autres fois ce sont des chanteurs, des amis les enregistrent ou les filment, ça se retrouvera sur Youtube ou ailleurs, ce soir, ou d’autres qui viennent, parlent, nous sommes une vingtaine ici, ailleurs, on peut être une centaine, et puis, on ouvre les bouteilles ou les petits paquets de chips, quelque chose, on parle, on se reconnaît, on discute : de quoi ? du livre, d’un livre, de la librairie, des libraires, du monde (« elle a pris huit ans et demi… », « qui ça ? », « celle qui a buté le banquier… », «  le type en latex, là ? »…), du temps qui passe, qu’il fait, de la politique, d’autres choses, on s’en fout de savoir qu’on est en train de créer du « lien social », ce qui compte c’est qu’on en parle, voilà. De quoi ? Oui, de quoi… 
Ce que c’est ?  Une soirée à la librairie Pensées Classées, Paris 4°.

D|10

j’ai retrouvé le texte sur la rue nommé Aux trois quartiers (ampoulé de réalités sociologiques – mais pas lu entièrement pour voir s’il y a à prendre) (à ce propos le feuille de route journal de Titi Beinstingel j’adore)

L|11

(sur la planche (pense-bête) : essai billet akerman; photo de famille; Sciascia et Aldo; Wuming à lire; en attente CT&HB; qu’est-ce qui est le plus humiliant être suivi ou suivre)
essaye encore me dis-je

image en date : la fin de la grève chez boeing (débutée le 13 septembre)(l’ordure n’est pas encore élue) – tout va mal : plus de légende, on va abandonner ce mode opératoire (les rédiger n’apporte rien sinon une référence inutile – dans quelques années peut-être)

essaye encore me dis-je

sa sainteté françois un – en ombre chinoise – le blanc mais pas l’or – visite je ne sais plus bien où

essaye à nouveau

les parents de Marielle Franco : les deux policiers qui l’ont tuée condamnés (les mœurs de bolsonaro l’ami de fucking dp47) – une des égéries –


une dernière : un peu de techno-science

la concurrence européenne des deux ou trois mille satellites mis en place par l’homme le plus riche du monde – je cesse

j’ai cherché longtemps à comprendre l’exacte portée (qu’est-ce que cette histoire peut bien vouloir dire?) de La Chartreuse de Parme sans jamais y parvenir – Fabrice à Waterloo et la Sanseverina derrière ses moucharrabieh – mais je n’ai eu aucune difficulté à comprendre celle de Lucien Leuwen

quelque chose comme un rêve : cette image de Faye Dunaway dans Portrait d’une enfant déchue (Jerry Schatzberg, 1970) et de l’humiliation subie par cette héroïne – le souvenir: ici l’image prise

et là, celle publiée

photo-montage découpage artisanal maison

M|12

(c’est probablement dans Little big man (Arthur Penn, 1970) puis dans L’arrangement (Elia Kazan, 1969) que j’ai découvert mon penchant pour Faye (ensuite, peut-être Bonnie and Clyde (encore Arthur Penn, 1967) (ça a dû cesser avec Network (Sydney Lumet,1976) mon côté puritain probablement – bizarre comme cette chronologie rétroactive (du verbe rétroactiver) (l’attirance libidinale n’est pourtant pas absente du tout : quelque chose avec la mère, dans LBM je suppose) – le cinéma américain (lu un article datant de 2010 (c’est sans relation, sinon de cinéma) (donc c’est en relation) (le lundi était un jour – un peu comme le jeudi parfois – ou à d’autres moments le vendredi – où je commentais les poèmes-express de Lulu deuch’nord : parfois ça revient comme ce mardi) traitant de JLG et la question juive qui vaut son pesant de pellicules ou plutôt de cassettes vidéos) – à la même époque (je suis très années 70 – et plus précisément 1978) Marathon Man (mais je ne suis pas certain de l’avoir vu celui-là – mais Dustin Hoffmann, oui) (John Schlesinger,1976) et aussi Macadam Cowboy (John Schlesinger, 1969) – cinéma us certes – se documenter sur le cinéma.
Je retrouve le linéament de cette pensée : les images du jour précédent posées dans le journal du jour (alors que je n’accepte d’ordinaire pas les redites) qui vont de Faye Dunaway à Dustin Hoffmann à Macadam C. donc qui est l’ambiance dans laquelle Chantal Akerman évoluait alors dans la vraie vie (dl2v)

M|13

le fascisme est donc passé aux États (probablement, espérons-le) pas pour longtemps – la radio se gargarise de la création d’un ministère pour l’ignoble (ce n’est pas un ministère mais un cancer implanté par décret sans aval des chambres pour la juridiction fédérale) – la « plus grande démocratie » du monde va dans le mur (et comme ces gens-là sont armés la guerre civile n’est pas loin)
j’aime assez Jacques Brel (pas trop cependant, sans doute parce qu’il se la pétait grave) (je suppose je ne le connaissais pas) (d’ailleurs connaître les gens dl2v les fait apparaître plus quoi au fait ? on s’en méfie moins que de leurs fantômes ?) en tout cas, je ne sais (comme lui dans cette file d’attente des armées) ce qui est le plus humiliant : suivre ou être suivi (sans doute la raison de ce secret à (très) bas bruit de journal)

A propos de Piero Cohen-Hadria

(c'est plus facile avec les liens) la bio ça peut-être là : https://www.tierslivre.net/revue/spip.php?article625#nb10 et le site plutôt là : https://www.pendantleweekend.net/ les (*) réfèrent à des entrées (ou étiquettes) du blog pendant le week-end

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