#écopoétique #07 | ni fourchette ni bitume

ni chambre ni élection ni fusée ni lotissement ni fuel ni hamburger ni combustible ni ketchup ni Fake news ni kangourou ni loup ni aigle ni cloporte ni fourmi ni fourrure ni rue ni courant ni débit ni conteneur ni conserves ni smartphone ni ours ni tech ni phoque ni écran plasma ni IA ni âne ni chat ni chien ni clébard ni bar ni piment ni soja ni platane ni plateau ni coca ni laser ni pissenlit ni robot ni plantain ni ONG ni basket ni rhum ni chêne ni T-shirt ni rouge gorge ni chocolat ni bus ni trottoir ni feu rouge ni ruelle ni sente ni manche ni casquette ni jean ni tôle ni toit ni toi ni moi ni chevreuil ni santal ni lave linge ni porc épic ni TGV ni jet ni city tour ni beach ni confiture ni frite ni steak ni football ni chélidoine ni lépidoptère ni ski ni tétrapode ni lunettes ni fourchettes ni bitume ni hasard ni poussière ni post ni protocole ni égout ni chlorophylle ni glace ni humus ni souterrain ni point G ni silure ni ragondin ni phoque ni castor ni rose ni mycélium ni rat ni rhizome ni port ni farine ni cargo ni camphre ni bleu de chine ni de cobalt ni outremer ni coraline ni fjord ni muraille ni nervation ni service ni gourde ni caution ni location ni fin

There IS no planet B

Sans réfléchir dans la coulée fluide de ce qui vient, laissé venir et flotter. Brouillon, expérience. Serait-il à reprendre pour serrer le texte comme le fil d’un arc ? Ce que j’apprécie c’est me laisser couler dedans. Mais je sens que le flux pourrait conduire dans plusieurs directions, ouvrir des débits secondaires. Alors s’ouvrirait la conférence de ma pensée en désordre, en cours de cohésion ou de diffraction pour se réinventer, consolider autrement. Mais il.ne faut pas laisser trop longtemps le bain des mots sans corps, il devient nuage, brume. On n’a plus envie de l’attraper ou jouer avec, ou l’écouter. Il faut le rattraper et recommencer. Ne pas taper une balle contre un mur mais développer un beau geste, le geste de phrases à possible.

A propos de Nolwenn Euzen

blog le carnet des ateliers amatrice de randonnée (pédestre et cycliste) et d'écriture, j'ai proposé des séjours d'écriture croisant la marche et l'écriture, et des ateliers deux livres papiers et un au format numérique "Babel tango", Editions Tarmac "Cours ton calibre", Editions Qazaq "Présente", Editions L'idée bleue revues La moitié du Fourbi, Sarrasine, A la dérive, Contre-allée, Neige d'août, Dans la lune...

2 commentaires à propos de “#écopoétique #07 | ni fourchette ni bitume”

  1. Quelle juste remarque :  » il.ne faut pas laisser trop longtemps le bain des mots sans corps, il devient nuage, brume. » ! Faire littérature avec de la brume en quête de solidification, cette métaphore est poétique (pas que…)… L’écriture en émulsion, en condensation, gazifiée ? Et à la moindre étincelle, Boum ! Le lecteur, la lectrice se retrouve oxygéné.e. Balle au bond, bulles aux rebonds, ça joue contre l’insignifiance… ça parle au mur , puis ça le dépasse. Bravo pour ce que votre texte m’inspire…

Laisser un commentaire