Œillets de poète, pivoines, dahlias, et roses. Lilas. Terrasse décatie, lézarde de murs. Un escalier de ciment floqué de mousse – je m’y asseyais, je l’observais . La pente du chemin de pierre court vers la route où vont mourir les chats. Le pommier a fleuri ; elle se redresse ciseaux en main: ciboulette et menthe, le jasmin dort encore. Le tablier bleu Cézanne prend la terre de ses mains.
2 commentaires à propos de “#écopoétique #03 | Moune en tablier”
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Toutes ces fleurs écloses composent la justification du tablier de Moune qui peut toucher la terre si elle veut, Cézanne ni nous ne lui en voudront pas. Mais j’aimerais voir ses mains !
Merci beaucoup Marie – Thérèse ( je vais sortir les mains du tablier)