On ne voit rien, ça ne sent pas et c’est imprononçable
C’est ça qui est bien; n’empêche qy’il y en a partout
« On creusera jusqu’au miocène, mais ça coûte cher » m’a dit le Président du syndicat des eaux
Dans des sédiments déposés entre 5 millions et 23 millions d’années, ça fait drôlement profond pour échapper au poison lent
« On trouvera des solutions, on a toujours trouvé des solutions ! » entend-t-on partout
Des refuges sûrement, mais il n’y en aura pas pour tout le monde.
C’est court et sybillin, c’est ce qui attire l’attention, et cette question du langage diablement intéressante.
sybillin ? je me croyais limpide.
« On creusera jusqu’au miocène » : cette parole qui pourrait être un titre programmatique ouvre un monde, une enquête, une conduite souterraine… Bref et efficace, Danièle.
Oui j’adore cette phrase que m’a réellement répondu le Président du SIEVA. très angoissante.