Il lui ressemble certainement. Il doit bien avoir quelques traits dans son visage extrait du sien. Ne voit-on pas sur certaines photographies la petite dernière ressembler trait pour trait à la vieille tante éloignée, particulièrement sur cette photo de mariage qui a plus d’un siècle, comme si elle avait été déjà là, ce jour-là. Le même sourire, la même tenue du corps, la jambe en avant, une main sur la hanche droite. C’est troublant de voir de tels traits passer à travers le temps jusqu’à une reconstitution parfaite. Il n’a pas de photographie d’elle. Les plus récentes qui pourraient le mettre sur la piste sont celles de sa fille, à plus de cent ans d’ici.
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Elle est le personnage principal. C’est une porte. Elle est blanche. Elle ouvrait sur une pièce supplémentaire qui aujourd’hui n’existe plus. Les murs qui l’entouraient ont été détruits. Cependant une porte sans murs peut avoir une existence. Ceci est une porte. Un simple trait de crayon au sol ou un rideau tiré entre deux piquets n’auraient jamais eu le pouvoir d’incarnation de cette porte bien réelle.
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Elle est le personnage principal. C’est une porte. Elle est blanche. Elle ouvrait sur une pièce supplémentaire qui aujourd’hui n’existe plus. Les murs qui l’entouraient ont été détruits. Cependant une porte sans murs peut avoir une existence. Ceci est une porte. Un simple trait de crayon au sol ou un rideau tiré entre deux piquets n’auraient jamais eu le pouvoir d’incarnation de cette porte bien réelle.
Je me suis demandé si c’était volontaire ou non, la répétition du 2e fragment… peut-être puisque c’est finalement la porte qui est le personnage principal… En tout cas, je n’ai qu’une envie, c’est de savoir où elle m’emmène cette porte ! Merci pour le suspense !
Ce n’est bien-sûr pas le cas, mais, tout compte fait, tous les textes déjà écrits débouchent sur la même histoire. Merci pour les trois, Romain.