pas longtemps et pas dans le noir | seul dans la chambre sourde de Château-Gombert on ne l’est pas | on ne l’est plus | un autre de moi occupe tout l’espace, tout le volume de la chambre calme | bruit sourd, lourd | je suis lui, je m’entends, sans échos | les dièdres disposés sur toutes les parois absorbent tout | dans la chambre anéchoïque je suis le son des battements de mon cœur | mon cœur qui se propage sans réflexion | je ne veux pas devenir le son | sortez-moi de là, putain !
c’est terrible cette chambre
tu en rends bien l’angoisse
Je m’y retrouve tout à fait, ce silence totalement pur parfaitement terrifiant. Merci.
Que ne sommes-nous de purs esprits ! Bel et bien angoissant ! Merci !
Terrifiante cette chambre et ce vers magnifique « je ne veux pas devenir le son ». Un poème pour moi ! Merci Ugo
Ce bloc de silence qui prend et terrifie. « je ne veux pas devenir le son ». quelle chute! Très fort.
merci Nathalie, Camille, Marlen, Noelle, Philippe. Vous me sortez de la boite sourde. Merci.
mon ventre remonte dans ma gorge ne fait plus qu’un rien palpitant ::: tout ce qui reste de moi à cette seule idée
les mots rendent trop bien la chose