je m’allonge je m’étais allongée je sais réchauffer ma mémoire je m’étais allongée je ne sentais pas j’ai insisté d’autres auraient paradé je suis restée moi la fille allongée et que ce coucher permettait d’absorber et c’était le corps couchée je crois que je vais y arriver à faire remonter de même mon carnet posé à hauteur de mon horizontal je n’ai pas trouvé mieux pour que assemblés mon corps et cette odeur montent remontent de même j’installe je bricole un ascenseur de sensations de senteurs et c’est fragile si je me penche trop l’odeur s’évanouit je dois recommencer et c’est par le corps
l’odeur est-il une pulsion ?
je lis et relis ton texte étonnant
du merveilleux là dedans, et peut être l’odeur ne viendrait elle pas de la position allongée ?
en tout cas contente de te lire, Delphine
…question….à méditer! merci pour ce beau texte.
la patience en attendant de sentir sans l’encombre de la ponctuation
merci
Je ne sais pas si l’odeur est une pulsion, mais votre texte ne cesse de m’interroger ! Oui les odeurs sont si fugaces et tout le corps sans doute participe à les saisir (le contexte peut permettre de mémoriser, de ressusciter une odeur, il me semble). J’ai eu l’impression en vous lisant de retrouver la proposition à partir de Sarraute (Tropismes).