L’odeur de nos êtres chers, l’odeur si volatile, éphémère, déjà disparue. On la cherche, on renifle l’air pour la retrouver. Les narines en éveil, on guette, on pistes chaque effluve de passage, on les happe, on les dissèque. On planque derrière les buissons d’odeurs, toutes celles qu’on aime et celles qu’on déteste, les aigreurs, les puanteurs. Le fade nous surprend par sa fadeur mais nos êtres chers ne sont pas fades, ils ont une aspérité, une différence, une force. Une présence. Si seulement, on pouvait respirer encore une fois l’odeur de nos chers disparus, nous pourrions retrouver la fragrance de la tendresse.
2 commentaires à propos de “#anthologie #25 | celle de la tendresse”
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oui, si seulement ! Mais parfois … un objet, un parfum, une fumée…
« la fragrance de la tendresse » bien sentie !