L’odeur de mon aisselle, parfois aimée, parfois exécrée.
Son odeur de la cigarette lorsqu’il fumait et aujourd’hui, l’odeur de sa peau sans fumée.
Leurs odeurs avant et après la pluie mêlées à leurs poils luisants.
L’odeur du non amour, de l’indifférence et de la froideur entre deux êtres.
L’odeur d’un parfum d’un ou d’une inconnue dans le métro.
Je n’aime pas l’odeur du compost, mélange d’épluchures de légumes et de pourriture.
L’odeur de mes enfants à travers leurs âges.
S’enivrer d’odeur en mettant de l’essence dans sa voiture.
Se ficher de l’odeur du vin mais pas de celle des tilleuls en fleur.
L’odeur de la mort que je sens parfois chez moi me questionne et me terrifie.
L’odeur du sans abri auprès de qui on n’ose pas aller s’assoir dans le train.
L’odeur du mépris et de la lutte des classes.
L’odeur d’un vêtement que l’on sort de la machine à laver.
Elle a oublié de fermer le gaz, l’odeur d’un fond de casserole brûlé.
L’odeur des sexes, doit-on en parler ?
Sentir tellement d’échantillons de parfum dans une parfumerie qu’on ne sent plus rien.
L’odeur des vieux livres, non vraiment pas, pas ça.
L’odeur de l’écriture, a t-elle véritablement une odeur ?
Toutes ces odeurs qu’on aime ou qu’on aime moins et que vous avez si bien définies. Merci Clarence.