Toi, les photos que j’ai gardées, collées dans de vieux albums que je n’aurais pas feuilletés sans cette invitation à creuser les lignes des images, ta peau de lait tachée de rouille et tes cheveux frisés, denses et frisés, presque crépus, descendant en triangle jusqu’à tes épaules, toi de face et toi de dos et tant de visages, toujours, autour de toi, le tourbillons des invitations dans ton studio de la rue M. avec son balcon sur la cour intérieure, où nous tenions certains soirs à trente, l’amitié aidant à quarante, beaucoup de visages dont je me souviens, et avec le souvenir remontent les sentiments, les sympathies et l’inimitié, peu de visages que je sais encore nommer, le temps est une vague qui emporte à la mer, laissant à son reflux quelques coquilles vides.
te rejoindre, voir que tu es dans les parages, tout près, à la #20, suivre ce personnage aux beaux cheveux épais, ressentir les sentiments divers dont tu parles « dans cette invitation à creuser la ligne des images »…