« Et pourtant… » il l’a dit avec un air dont tu ne sais s’il est ironique ou s’il veut exprimer son adhésion à tes critiques, ta description de la situation.
« Et pourtant… » tu n’oses lui lancer un « quoi ? » énervé mais tu te retiens, tu laisses le silence s’installer et tu souris au bout d’un moment, attendant de voir comment il renouera la conversation.
« Et pourtant… » combien de fois, avoue-le, tu t’es débarrassé par ces deux mots, assénés d’une voix brève, le « tant » claquant comme un point final adouci au mieux d’un accord évasif, avant de rebondir, si un silence s’installe, avec une réserve sur ce qui était dit.
« Et pourtant… » prononcé comme une caresse, la dernière syllabe remontant légèrement comme pour une chanson, cela peut-être une invitation à ce qu’un apaisement advienne, une consolation qui s’excuse d’être impuissante.
« Et pourtant… » une ouverture sur un autre possible, oui, c’est cela, certainement cela… tu agrandis ton sourire, tu lui demandes pardon en toi même d’avoir attendu quelque chose de lui, tu dis presque dans un murmure « oui » et d’une voix plus forte, presqu’allègre pour signifier que sa réponse sera joyeuse, tu lui demandes « et toi ? Tu ne me dis rien de toi… »
Voilà, je viens de poster ma réponse à la proposition que j’ai trouvée hyper dure, 4 sur 5 seulement, et je te lis, et je me dis, voilà, Brigitte, elle a trouvé l’expression géniale. C’est vrai.
Magnifique,
Chaque paragraphe est quasi une micro nouvelle, quelle énergie transmise ! Merci merci,
vous êtes trop gentilles… depuis me suis effondrée et dans mon n »ant cherchais pour le 15 et rien n’est. venu.. si pas malade vais continuer mais toujours en vous gardant pour août
quoique…