Ostende, 27 juin 2024
La mer avale la lumière que les herbes des dunes transforment en fils d’argent. Des morceaux de ciel traînent sur le sable. L’écume en remontant vient les lécher de blanc, tantôt ils disparaîtront. Reste la bande de gris aux nuances d’horizon, la réverbération de l’éther sur la plage diffuse un rayonnement d’une douce intensité. Dans le mouvement des flux, le temps s’étale et se suspend. Tout devient instant.
il y a quelque chose là-bas (j’ai guetté le « ni gris ni vert » de Caussimon, tsais – il y a le gris…) quelque chose de spécial – mer, océan, mer…
Honte à moi, je ne connaissais pas le nom de Caussimon…
Sublime !
Vous êtes en Belgique ? Vous aimez Ostende ?
J’ai passé quelques jours à Bruges et sur la côte pour voir la Triennale d’art contemporain. Ravie de retrouver des plages qui me rappellent la Manche de mes vacances d’enfant.