Comme Franz Kafka le quatre octobre mille neuf cent onze au soir, je suis installé sur mon canapé dans un début d’obscurité enveloppante. Une nouvelle lumière obscurcissante éclaire tout ce qui dans la pleine révélation du jour tendait à s’effacer. Les objets qui il y a encore quelques minutes étaient entiers, lentement se décomposent. L’accoudoir du fauteuil résiste à l’enveloppement et se détache du reste comme si des mains lumineuses y étaient encore posées. Et tandis que cette réminiscence disparaît, le miroir rond au mur se creuse tel un tunnel, mon visage sans détail. La lumière de la cuisine s’étale par la porte jusqu’à un certain point, pas au delà du milieu de la pièce, elle est retenu par un bloc noir dans laquelle elle tente de s’immiscer. Un rectangle jaune dans le miroir. Dans le métro entre Saint-Marcel et la Gare d’Austerlitz, sortie éclatante du tunnel.
Etonnants jeux d’ombres et de lumières, d’apparitions et de disparitions, de reflets, d’illusionsde présence… Merci!