Je me laisse surprendre par la chair qui s’invite. La réalité crue ne se laisse pas voir, seulement des fragments aux bords effilochés. Au loin, une montagne évidente posée là dans une brume légère. Un sommet que les yeux embrasent de loin, une image, un paysage. Les jambes se résignent et arpentent jusqu’à s’approcher, grimpent jusqu’à la cime dans l’illusion renouvelée qu’elles vont posséder le massif. Qu’il suffira que les mains tâtent, que les doigts agrippent sans le lâcher cet amas de poussière éphémère. Et il sera modelé enfin, dans une empreinte plus humaine. Compréhensible et acceptable. Immuable et stable. Dompté. Je dégringole. Encore.
Bonjour,
C’est mon premier commentaire sur un de vos textes et puis-je me permettre de vous dire que votre mot de fin – encore – est le mien.
Oui, encore. Ne voulez-vous pas nous emmener sur la montagne – un peu plus longuement.
A la lecture je resens que le texte ne fait que commencer… et j’ai vraiment envie qu’il se poursuive, qu’il nous en dise plus sur l’empreinte plus humaine, sur la possession de massifs, sur la réalité aux bords effilochés. Alors j’aime et je dis : encore !
Belle fin de dimanche à vous Stéphanie, je retourne à ces drôles de choses en cours et vais relire ce que je viens de commencer avec un regard tel que celui que je pose sur les vôtres : qu’y a-t-il derrière une expression, une première ébauche, un début de piste, et comment y aller voir.
Catherine Serre
Bonsoir,
c’est drôle comme mon « encore » plutôt empli de désarroi, se transforme en appétit dans votre lecture… Un autre versant à explorer sans aucun doute…. quant au reste, j’y travaille, petit bout par petit bout.. jusqu’à où ?
Belle soirée à vous aussi et merci.
La montagne comme métaphore de l’écriture ?
touchée par les premiers mots… laisse agir