légère comme les pétales de rose,
Je l’entends
dans la scie à la lame acérée qui couvre le silence,
dans les guirlandes de coquilles de moules qui courent sur la table,
dans le flamant rose du calendrier accroché au mur,
dans la piste aux étoiles le mercredi soir,
dans le livre de Marcel Aymé la jument verte,
dans les colères de ma grand-mère,,
dans l’eau qui coule de la pompe,
dans les grains de raisins sur son pain frotté à l’ail,
dans le poème en alexandrins sur le village de son enfance,
dans le bocal transparent des bonbons à la menthe collés les uns aux autres,
Elle est partout la voix de mon grand-père, joyeuse, tendre, attentive, élégante, laborieuse, gourmande, légère comme les pétales de roses.
oui, sensible et fort (même si de mon côté toujours un regret du travail en prose !)
Merci François pour ta lecture. Loin de la consigne et en même temps grâce à elle ce choix s’est imposé : laisser entendre une voix sans la décrire, mais jaillissant d’images d’enfance, d’où cette mise en page.
Sa trace dans les choses. Ce portrait effleuré c’est beau. Merci
Un portrait effleuré, je n’y avais pas pensé mais je garde précieusement. Merci Nathalie
calme et tendre, simple et doux
on l’entend nous aussi, cette voix…
oui une voix cueillie et accueillie dans de tendres souvenirs d’enfance.
Merci Françoise de l’avoir toi aussi entendue.
J’aime bien cette voix de grand père pétales de rose. C’est doux.
belle cette voix omniprésente et délicate