Tard, très tard, il se perdra. Bien avant de vieillir, il aurait pu ne plus rien savoir. Un hiver quand il cacha dans le gant de sa main droite une lame de rasoir, une Thin Gillette Blades, trouvée, comme un trésor, dans une poubelle. Sur le chemin de l’école, la lame entailla sa paume, sans douleur, comme en silence. Il en garde, aujourd’hui encore, une fine cicatrice blanche. Encore aujourd’hui qui ne veut plus rien lui dire, où les chaos du monde explosent dans sa tête quand, fuyant nulle part, se retrouver perdu serait pire que tous les silences.
(on aurait envie que chaque phrase soit dépliée avec l’histoire qu’elle contient)
Cela m’est impossible: pas le courage de me perdre au bout d’une corde. Et puis cela ne changerait rien. Merci d’être passée.
Je suis d’accord avec Christine il y a beaucoup de chemin possible (pour se perdre ou se trouver dans ce texte dense et inquiétant. ( faut-il se retourner ? )
de toute façon vous n’avez besoin que de quelques phrases, quelques mots pour qu’on croit saisir.
Merci Nathalie, merci Brigitte.
C’est donc ça, écrire…