Les choses sont ainsi. Les gelures, les crevasses, l’odeur ; c’est au retour dans ta nuit et ta peau emporte les remugles du jour. Tu peux cacher tes mains. Mais l’odeur. Les choses sont ainsi. Le corps emporte, il porte. Puis il pourrit ou brûle, selon. Elle bouge ses bras en place de jambes, elle dit : mon corps est ma prison. Un corps toujours trop grand pour entrer dans l’image. Les pieds ou bien la tête : coupez. Il se décadre ou se fragmente selon. C’est toi là ? Je traine ce corps. On me voit comme lui. Mon corps est-ce un apriori. Ceci est mon corps : un calice passe de bouches en bouches, une corbeille avec le pain : corps mie corps lie de vin. Mon corps est bu. Il est mâché. Les choses sont ainsi que je meurs pour renaitre dans leurs bouches.
Pour un rien dis donc… mais nous ne sommes pas que des choses – seraient-elles ainsi… Merci hein…
Du rien qui prend corps dans l’espace texte… On ne peut pas cacher l’odeur… L’image impacte.
merci Piero et Nolwenn pour vos lectures.
oui cet étranger qui est nous et dont on redécouvre avec ce qui voudrait être un étonnement le reflet… auquel faut bien s’habituer