Du hublot la terre aurait été rouge. Au décollage le vent aurait soulevé la terre, le nuage de poussière aurait été rose. Quand les pleurs aurait cessés cessants d’alimentés l’anxiété des passagers du Boeing 737, le vol aurait suivi son cours les hôtesses et les stewards auraient terminés les consignes de sécurités et auraient commencé une heure plus tard à distribuer quelque chose à manger. Les dés auraient été jeté et elle l’aurait su dès le décollage de l’avion. Quand elle aurait atterri elle n’aurait plus vraiment été elle. Ses parents seraient venus la chercher.
La pluie aurait créé des rivières aurait grossi des torrents, la masse liquide du fleuve aurait bouillonné fluide et épaisse aurait dégringolé rouge aurait charrié toute la terre l’aurait déposé plus loin. Plus tard elle aurait été vu à l’aéroport. C’est ce qu’aurait dit le taxi qui l’aurait emmené à l’aéroport. Elle aurait été seule avec tous ses sacs. Il l’aurait aidé à porter ses valises. Elle n’aurait rien laissé de ses affaires. il n’y en aurait aucune trace. Elle aurait pris l’avion mais pas pour la destination prévue. Elle aurait changé son billet le mardi précédent son départ. Elle aurait décidé de s’arrêter avant l’Europe. Elle aurait été vu en Ethiopie. Elle aurait dit on n’a qu’une vie. On n’aurait plus eut de nouvelles d’elle depuis.
Elle aurait donc pris l’avion ?
Oui.
Elle aurait travaillé à l’aéroport dans un bureau dont les fenêtres donneraient sur la piste. La terre aurait été rouge et elle aurait pu voir les avions décollés et le vent aurait soulevé la terre le nuage de poussière aurait été rose. Elle aurait pu fantasmer des départs des pays des voyages des climats des paysages. Elle aurait eut un tarif pour les billets d’avion. Elle aurait vu des petits et des gros avions. Elle aurait voyagé dans toute l’île et les îles autour. Elle aurait pu aller à Port Dauphin et à Diego juste comme ça pour s’amuser comme tout ce qu’elle faisait. Elle aurait pu fredonner. J’aurai pu en faire un film. Elle aurait traversé des espaces.
Derrière, elle aurait laissé le blé le froid le colza. Devant elle aurait trouvé une terre si rouge que quand le vent soufflait il soulevait la terre dans un nuage de poussière rose et ça aurait rougi son visage et sa peau comme les autres. Elle aurait vu que la pluie grossissait les rivières et que la masse liquide du fleuve aurait bouillonné fluide et épaisse aurait dégringolé rouge aurait charrié toute la terre l’aurait déposé plus loin. Elle aurait pu s’installer là pour toujours. Elle aurait pu se fondre dans le paysage. Elle aurait pu apprendre la langue, créer une entreprise, vendre du riz, coudre des vêtements. Elle aurait su se détacher de sa famille. Elle aurait pris toutes ses robes d’été et un parapluie. Elle aurait dit on n’a pas besoin de grand chose dans la vie et elle serait partie.
– Ah oui donc de toute façon elle part ?
– Oui.
-Elle aurait pu en parler.
Que de champs de possible ouverts avec cette #9, hâte d’en apprendre davantage à chaque hypothèse qui s’achève ! Merci à vous.
un fort goût pour la dernière,