Debout, et puis soudain plus.
Et puis tu reviens de très loin, tu émerges à la voix d’un dont tu comprends peu à peu qu’il t’appelle, qu’il te parle, qu’il te regarde, qu’il te tient la main, qu’il la presse, qu’il te réclame. Il faut apparemment que tu reviennes, que tu reviennes là, là où ça parle, là où c’est clair, là où c’est ça qu’il faut, mais toi, sans ceux qui te tirent jusqu’à là, comment aller, comment aller là-bas.
Tu sauras que tu as parcouru des champs infinis, une lumière pointillée, un silence inouï. Trente ans après ça crépite encore à ton oreille.