je sors de la maison je cours j4arrive en bas je regarde au fond de l’eau y4a rien je remonte j4arrive à la maison y4a rien je monte je passe audessus dela colline je descends larivi4ere y4a rien je
SUITE DE L4AVENTU4RE
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que de la terre et de l’herbe. Je vais bientôt rentrer, je commence à avoir faim, je n’ai plus que des chips et du lait dans ma sacoche Nike.
Ya yen ? demandait le petit garçon incrédule, en contemplant la paume ouverte, et vide, de sa mère. Il secouait la tête avec obstination, manifestant avec conviction à sa mère qu’il n’était pas dupe, et qu’il insisterait jusqu’à ce que sa mère lui présente l’autre paume, qui s’ouvrirait sur un bonbon ardemment convoité. Ya yen semblait définitivement du domaine de l’impossible, pour ce petit garçon qui mettait toute sa confiance dans cette maman qui s’évertuerait toute sa vie à ce que pour lui, il y ait toujours quelque chose.
Avant j’avais un sanglier. On se promenait beaucoup et chaque balade était unique. Peut être parce que l’on avançait à tout petits pas et les yeux rivés au sol. La nuit tombait sans que l’on s’en rende compte et la terre devenait alors si noire que l’on décidait de rentrer. Tout était obscure, j’avançais en suivant le corps chaud de mon compagnon et les grognements. Il n’aimait pas rentrer alors parfois il fallait chanter des chansons jusqu’à ce que le halo de la fenêtre encore allumée perce la nuit.