La nature grignotée
les espaces verts raboté gris
surtout pas de mauvaises herbes les allées débarrassée en géotextile
Alignée les toitures alignée les voiture alignés les hommes
droit sans mèches dépassent
L’enfant sans cris pour ne pas déranger sage sans rire pour ne pas déranger sans vie pour ne pas déranger les voisins qui n’aiment pas le bruit sauf le leur
Sans cesse de nouveaux habitats
s’étendent dans les villes les campagnes pourtant toujours autant d’hommes sols
A qui profite l’indécence loyer l’indécence pierre l’indécence toiture
avoir un toit tête sans carton n’est plus possible sans conséquent revenus ou solidarité
alors quoi, alors pourquoi construisons ?
desservons nous dessein d’une société pleine rature?
Ratiboiser recommencer moins respirer mieux confort semblant, la justesse de nos actions claquemurées derrière les vices solide sordide cet ingéniosité à détruire pour reconstruire
Et puis le dû frappera à nos peaux brûlées de ne plus savoir s’étendre sur l’herbe
Avale pleine bouche la terre seul salut.