Une nuit sous la pluie, le silence autour du camp de vacances, une petite fille les yeux ouverts pleine chambre, une petite fille sur un matelas sol à côté d’autres petites filles ne dort pas. Une reconstitution de la veillée tente annulée pour l’eau. Le sol fait terre battue, une désorganisation des lits fait tente. La porte s’ouvre, une lampe pointe les petites filles. Le faisceau se déplace lentement, prend son temps. Une odeur de cuir et d’eau de Cologne dans la pièce, peut-être de tabac froid. La petite fille ferme les yeux, fait mine de dormir. Les animateurs disent silence et sinon chaise contre mur, alors la petite fille n’élève pas la voix, fait semblant que le sommeil efficace. Une petite fille aux extrémités est choisie par la lampe. Elle n’aime pas mais ne dit rien même quand le pantalon retiré. Une petite fille a appris le silence alors se tait.
Oui l’effroi… Et le style haché qui nous hache aussi…
« choisie par la lampe » Effroi.
suspens tension effroi horreur Merci
L’effroi souvent me traverse. Depuis la petite fille silence qui ne se tait plus. Belle journée a toutes et merci pour vos lectures précieuse pour encourager a dire encore.
Quel texte terrible. J’en suis tout chamboulé…
Cela me fait penser à une scène de « La Mauvaise Education », d’Almodovar, dans le dortoir de garçonnets, avec le prêtre…
Je ne me souviens plus de ce film. Je l’ai pourtant vu. La mémoire selectionne surement. Pour le coup ici de la fiction parce que racontée mais du vécu sinon. Merci de la lecture.