Non mais tu te rends compte là il va falloir que tu sais bien tu le sais non qu’il faut que envers et contre tout pas moyen d’y échapper il faut que et vite fait encore au plus vite tant qu’il n’est pas trop tard je te le recommande je te le conseille vas-y d’ailleurs y’a qu’à tu sais bien suffit de se lancer et y’a qu’à faut qu’on et hop il faut que je te le dis je te le commande je t’en supplie même ne laisse pas passer l’occasion ne tergiverse plus quand il faut il faut et y’a plus qu’à sinon ce sera trop tard il ne faudra plus ou ça n’aura plus d’importance y’aura qu’à regretter de pas avoir réagi au bon moment celui où il fallait que et surtout pas trop penser il ne faut pas laisser passer la chance ou du moins l’opportunité l’occasion comme tu veux ça vous échappe à la seconde quand j’y pense c’est triste on est d’accord mais y’a pas le choix il faut que t’as qu’à en tirer les leçons t’as pas et ben t’as plus t’as pas et bien c’est foutu fallait agir quand il fallait agir tu sais bien tu l’as toujours su et tu fais comme si tu savais pas qu’il faut que à chaque fois qu’il faut que tu te fais piéger c’est quand même un monde de pas être foutu de quand c’est l’occasion les occasions passent et trépassent et toi là comme une quiche à peser le pour le contre le ni pour ni contre le pourquoi et le comment le ni comment ni pourquoi et gnagnagna et paf tu l’as dans le bien fait pour toi t’avais qu’à falloir tant qu’il était encore temps t’avais qu’à enfin tu le sais bien depuis le temps qu’on te le dit mais non rien à faire c’est quand même un monde
Très prenant. On s’essouffle, on râle, on peste. On s’énerve. Et oui, vous avez raison, c’est quand même fou cette histoire ! Merci pour le coup de sang.
Merci Jean Luc, tout envoyé d’un coup et une semaine de retard en lecture, me sens tout à coup débordée, donc oui je m’essouffle! et c’est marrant parce que c’était pas mon intention en écrivant, plus dans l’idée de l’injonction envahissante, mais maintenant que vous le dites…
J’aime la tension du « il faut » et qui fait entendre l’échec de l’action tout au long de ton texte. Les mots deviennent nécessaire pour tenter quelque chose. merci
Il faut n’a jamais fait avancer personne, là est le drame, merci de votre lecture Aurélia
« c’est quand même un monde » vous avez écrit ce que j’aurais aimé savoir écrire. Je m’y croyais. Merci