Une main fouille ou égraine gravillons dans la cours circulaire ou ovale en tout cas on s’y love protégé la main joue poussiéreuse blanchie de ce sol qui semble crépiter dans cette paume un passe-temps vu d’ici silencieux une histoire se raconte depuis cette main minuscule dans cette cours entourée d’immeubles arc de cercle sur trois étages taille humaine une main un bras un corps autour dans le soleil sous le regard bienveillant des fenêtres entrouvertes des portes fermées des escaliers que l’on compte marche après marche en montant qu’on dévale seulement à gagner la moindre seconde être rapide dans l’autre sens d’un côté les foyers de l’autre un escalier en grand à chaque extrémité descend jusqu’à la voie sens unique en contre bas (dessous des garages) quelques arbres grands sont arrivés croit-on avant les logements leurs racines soulèvent la ville tout autour bloc d’immeubles derrière leur courbe une route implacablement droite s’étend d’un bout à l’autre de l’endroit nommé sur une carte elle est arrivée quand avec les arbres peut-être puisqu’elle organise tout elle en a le gris fier sur son autre flanc un espace vert une plaine surplombée de l’hôtel de ville mais personne n’y passe aucune nuit lorsqu’elle tombe la route réclame et obtient la lumière globes opaques crépitent mais sans une main à jouer aux billes avec la route éclairée ses étoiles à elle seule alignées équidistantes elle se prend pour un ciel qui garde la nuit ouverte tout au long de ses flancs droits d’une ville à l’autre elle sépare et réunit elle est le contraire d’elle-même un sombre éclairé la langue noire même les beaux jours parfois pourtant elle disparaît sur les cartes elle s’efface insignifiante de loin en loin se transforme en un trait à peine une traversée imaginaire à qui ne s’arrête pas ici dans cette ville insignifiante aux grands voyages de la Terre et des océans même pas un franchissement même pas l’idée d’un ailleurs mais la main qui fouille et égraine et raconte la main l’histoire minuscules le récit et les doigts blanchis dans la cours la main compte quelque part pour quelqu’un vraiment à l’abri de la route des vents dominants des bourrasques du monde.
En effet : 1 H 36 chrono. Tu es trop forte
Là je suis en décalage horaire de juste 1h et depuis je suis perdue dans mon agenda, je ne sais pas à quelle heure il est. Donc j’arrive en retard en Zoom, je publie sans savoir quand je suis où j’écris. Rien qu’une heure et peut-être 36 minutes 🤣
Quand le monde tient dans la main. — C’est drôle, l’image que j’ai en tête va peu ou prou me faire partir de cette image (au fond d’un but de baby-foot ?). — Mais comme je suis lent au démarrage, ça attendra demain. — En tout cas ça va m’aider à m’élancer. — Merci.
Hâte de découvrir ta main demain ! 😉 Merci de t’être arrêté là
Bonjour Rebecca,
la folie zoom arrière pourrait-on dire, un balancier et à chaque passage ouverture, tout ça dans le creux de la main, quel démarrage !
bonne suite,
CatS
Merciiii 🙂