#40jours #38 | En deçà des seuils

Le texte initialement publié ici a trouvé sa place dans Une Piétonne à Marseille, éditions David Gaussen.

Ce texte ne répond pas exactement à la consigne (même si pour moi le lien est évident), car à Pérec se sont jointes ce matin des lectures de Walter Benjamin et l'écoute d'une conférence de Jean-Christophe Bailly à son sujet, où il insiste sur l'importance des "seuils". Or en voulant donner ce titre à mon texte, je me suis rappelée que j'ai déjà nommé ainsi la #04... J'y vois un appel à entrer, mais où ? À sortir, mais vers quoi ? Savez-vous que Praha signifie "seuil" en tchèque ? Et qu'en géographie, un seuil est le point bas situé sur la ligne de partage des eaux entre deux bassins versants ?

A propos de Laure Humbel

Site internet : Sur mes tablettes, laurehumbel.fr. Dans l’écriture, je tente de creuser les questions du rapport sensible au temps et du lien entre l’histoire collective et l’histoire personnelle. Un élan nouveau m'a été donné par ma participation aux ateliers du Tiers-Livre depuis l’été 2021. J'ai publié «Fadia Nicé ou l'histoire inventée d'une vraie histoire romaine», éd. Sansouire, 2016, illustrations de Jean Cubaud, puis «Une piétonne à Marseille», éd. David Gaussen, avril 2023. «Ton Nombril» et «BigBang» (Toutàlheure, 2023 et 2024, illustrations de Luce Fusciardi) sont des albums pour les tout-petits qui forment un diptyque sur le thème de l'origine.

4 commentaires à propos de “#40jours #38 | En deçà des seuils”

  1. Laure, ton texte a quelque chose de W. Benjamin.
    Merci beaucoup pour ça et pour la dérive dans Marseille !

    • Merci Fil, si les mots de ce grand penseur peuvent avoir quelque influence sur les miens, quel beau compliment tu me fais !

  2. La proximité oui, sans doute un lien avec les circulations, la hauteur des bâtiments et la lumière. On évoquera souvent la structuration des places dans les villes et cet effet de respiration qu’elles génèrent, la structuration des rues et des cours. J’ai dû voir passer des réflexions là-dessus dans Richard Senett. Si le livre est déjà clôturé, cet essai sera peut-être inspirant pour d’autres écritures : https://journals.openedition.org/craup/5412

  3. Je ne connais pas Marseille et il m’est difficile d’entrer dans ton texte. J’aimerais une vue en surplomb comme celle qu’on devait avoir du pont transbordeur photographié par Moholy Nagy . Peut-être en parles-tu ailleurs ? (je lis dans l’ordre inverse)