Le texte initialement publié ici a trouvé sa place dans Une Piétonne à Marseille, éditions David Gaussen.
Ce texte ne répond pas exactement à la consigne (même si pour moi le lien est évident), car à Pérec se sont jointes ce matin des lectures de Walter Benjamin et l'écoute d'une conférence de Jean-Christophe Bailly à son sujet, où il insiste sur l'importance des "seuils". Or en voulant donner ce titre à mon texte, je me suis rappelée que j'ai déjà nommé ainsi la #04... J'y vois un appel à entrer, mais où ? À sortir, mais vers quoi ? Savez-vous que Praha signifie "seuil" en tchèque ? Et qu'en géographie, un seuil est le point bas situé sur la ligne de partage des eaux entre deux bassins versants ?
Laure, ton texte a quelque chose de W. Benjamin.
Merci beaucoup pour ça et pour la dérive dans Marseille !
Merci Fil, si les mots de ce grand penseur peuvent avoir quelque influence sur les miens, quel beau compliment tu me fais !
La proximité oui, sans doute un lien avec les circulations, la hauteur des bâtiments et la lumière. On évoquera souvent la structuration des places dans les villes et cet effet de respiration qu’elles génèrent, la structuration des rues et des cours. J’ai dû voir passer des réflexions là-dessus dans Richard Senett. Si le livre est déjà clôturé, cet essai sera peut-être inspirant pour d’autres écritures : https://journals.openedition.org/craup/5412
Je ne connais pas Marseille et il m’est difficile d’entrer dans ton texte. J’aimerais une vue en surplomb comme celle qu’on devait avoir du pont transbordeur photographié par Moholy Nagy . Peut-être en parles-tu ailleurs ? (je lis dans l’ordre inverse)