Revenir à la source, avec pour désir intense de s’y retrouver,
Fouler la même terre qui t’a vu tomber et te ramasser, celle qui t’a fait.
Partir, c’est toujours abandonner une partie de soi,
C’est tuer son passé, refuser de se retourner sur ceux qui restent.
Un jour, tu prends le chemin escarpé du retour,
Tu lis le ciel, tu devines les sentiers de traverses,
Tu es là, chez toi et c’est plus beau que dans tous tes souvenirs.
Mais personne ne te reconnaît, ici, tu es un étranger.
Tu ravales ta fierté, tu t’agenouilles,
Pour appartenir là d’où tu es.
Un à un, tu te défais des masques qui te recouvrent,
Tu quittes les oripeaux de ta nouvelle vie.
Et tu poses sur ton visage, les mains du peuple pour qu’il te lise,
Qu’il devine à tes traits, que tu es de retour.
Mystérieux. Je le relis plusieurs fois et des images apparaissent. Révélateur. Merci pour ce tour de magie.