Ce dimanche d’octobre nous irons au parc | au parc prendre l’air après le déjeuner | nous mettrons dans le coffre de la Fiat | les jouets, les bières et le jus de cerise | ce dimanche il ne pleuvra pas | on laissera les enfants s’enfuir avec leurs cerfs-volants | nous on s’allongera dans l’herbe | à l’ombre des tilleuls | avec la glacière et le jeu de cartes | on commencera une partie sans la finir | mollement on s’endormira | en gardant un œil sur les enfants là-bas | qui tournent avec leurs cerfs-volants | autour des statues de pierre | autour du grand monument | jusqu’au crépuscule
Tant de douceur… et cette photo qui laisse présager du pire !
si doux ! voilà ce qui m’est venu à la bouche
(juste avant de lire le commentaire de Fil…)
Très beau, Tu dis tellement de chose en un petit paragraphe.
Merveilleuse cette douceur et quel contraste avec la photo ! (un plaisir qui se teint de culpabilité ? juste une hypothèse 🙂 )
Le poids de la mémoire, mais aussi l’espoir d’un cerf volant d’enfant.
Comme une chanson qui apaise . Les enfants la pierre et l’air Merci Xavier