cases et tôles cuits de soleil dans les débrouillades diurnes et nocturnes de l’En-Ville | cités grises d’asphalte et de béton traversées du bruit adolescent de vélomoteurs où la vie se joue à qui perd gagne | dédale labyrinthique des rues où des portes ouvrent sur des univers étranges | ville défiée objet de dévoration et d’appétits voraces où se font et se défont les carrières où se trament destins chutes réussites | rues englouties où erre à jamais l’enfant de la haute mer | ville écrasée de soleil où les bains de mer délivrent de la chaine inéluctable des jours | ville où l’on zone en vers sous le pont mirabeau faut-il qu’il m’en souvienne |
En chantier…
Très bon début de chantier, Émilie, c’est prometteur.
J’aime beaucoup les phrases courtes et les barres verticales…
Merci.
Les barres verticales je me suis inspirée de Cécile Bouillot pour la proposition 33. C’est difficile pour moi de me souvenir. Même mes lectures. C’est mon grand drame. Mais c’est un bon exercice où comme dans la restitution d’un rêve on écrit des fragments de traces d’impressions en nous. Et c’est déjà ça.
Très bon début de chantier… comme vous le dites… envie d’y revenir dès que vos souvenirs reviendront. Merci