La ville. Rauque. L’immense. Retournée. Peuplée. Les petits flats. Les circuits. Les transparences. Vitrées. Amas. Murs. Caches. Endroits. Se retrouver. Se tuer. S’aimer. Désir. Voies. Se séparer. Désir. Pleurer. Tourner. Se visiter. Passer des seuils. Rues. Abruptes. Étages. Rencontrer. S’éloigner. Désirer. Pousser. Dans tous les sens.
La ville. Cités. Immenses. Cours. Plusieurs. Briques. Béton. Enfilade. Porches. Surdimensionnés. Avec. Gardiens. Chacun. Sa cour. Chiens. Dogues. Surveillance. Comités. Quartier. Cours. Casernes. De ville. Appartements. Communautaires. Surveiller. Regarder. Sans se regarder. Disputer. Ramener. Victuailles. Dans sa cour. Troisième. Cour. Quatrième. Étage. Au fond.
La ville. Lueurs. Fantomatiques. Rutilantes. Des rues. Un morceau. De ce monde. De ce jazz. Rageur. Mots. Sur les murs. Bombés. Amour. Ne pas souffrir. Dans la ville. Ne pas. Se perdre. Tomber. Tomber. Dans la ville. Errer. S’aimer. Dans la ville. Ses passages. Éperdus.
La ville. Quartier. Sur lui-même. Ruines. Pauvre. Juifs. Arabes. Rues. Pentes. Cours. Eau courante. Robinet. Prostituées. Travelos. Familles. Éboueurs. Drames. Rêves. Enfant. Langage. Amour. Immense. Police. Cave. La force. Le cœur.
La ville. La commune. Impasse. Chats. Rats. Mangés. Barricade. Dernière. Canon. Fondu. Objets. Sous de bronze. Petites gens. Ouvriers. Quartier. Misérable. Faim. Courage. En lutte. Dernière. Barricade. Fraternité. Contre. Versaillais. Semaine. Sanglante.
La ville. Cercles. Littéraires. Haute. Société. Fonctionnaires. Supérieurs. Amour. Frivole. Passion. Calèches. Rendez-vous. Salon. Jaune. Infidélité. Voyages. Palais. Défraîchi. Italie. Baroque. Peinture. Convenances. Transgression. Aristocratie. Gare. Tragédie.
La ville. Pont. Bombardement. Barouf. Entre-deux-guerres. Apocalypse. Malédictions. Pont. Frontière. Traversée. Entre-deux-mondes. Explosion. Main coupée. Rouge. Mutilée. Nuée d’oiseaux. Tout rouges. Au-delà. Hôpital. Partir. Milieu. Interlope.
La ville. Éléphant. Quarante pieds. Sur une place. Un enfant. Vit. Dedans. La demeure. Entre. Par les jambes. Devant. Héberge. Mômes. Une échelle. Pour eux. Mauvais état. Armature. Bois. Plâtras. Au quart. Démoli. Sa cachette. Son chez-soi. Luxe. Débrouillardise.
J’ai aimé tes différents points d’éclats sur les L de tes villes. Les mots seuls se suffisent à décrire toute l’histoire. Merci Fil!
Merci beaucoup Michael !
Cette proposition m’a parue difficile.
Je te remercie d’autant plus !
Oui la proposition ne vient pas facilement…
je n’ai pas cherché à retrouver des livres particuliers
j’ai lu tes mots, dont certains puissants
eh oui, bien d’accord, cette proposition est difficile… mais on peut y répondre par tant de biais
Bonjour Françoise,
je trouve même que c’est plus intéressant à lire si on ne reconnaît pas le livre !
Ça donne de très belles variations sur la ville, qui me semblent suffisantes.
Merci pour ton message !!
Ce rythme ! Ça klaxonne, ça tremble, ça se cogne…comme une bande son urbaine !
Merci beaucoup Xavier !
J’aime bien l’idée de la bande-son.
Une ville / plein de villes, on a le filigrane d’un livre par ci par là, sis à Belleville, et toutes tous c’est de ta ville que ça parle – difficile on s’en fiche, à la lecture ça » Fil » doux,
Un grand merci pour ton retour, Catherine !
Je suis content que ça marche. J’ai vraiment eu du mal, mais plus ça va, plus je trouve le résultat correct.
Oui, je préfère aussi quand on ne cite pas le livre (même si certains textes qui l’ont fait sont très réussis). Ces reflets de ville que tu décris s’adaptent parfaitement à la forme adoptée. Beaucoup aimé la première et la troisème ville. Merci, Fil !
Merci Helena !
Si on ne sait pas à quel livre le texte se rapporte, ça fait un écrit poétique séparé sur la ville, qui, dans tous les cas que j’ai pu voir, fonctionne parfaitement tout seul.
Encore une fois un grand merci pour ton message !
j’aime beaucoup tous tes ouvertures. Déjà un monde à elles seules et retrouver ton rythme ( et retrouver un peu et pas ) qu’importe la ville se démultiplie et vit.
Grand merci pour ton message Nathalie !
À bientôt.
Bonjour Fil Berger, je me questionne toujours… Ces rectangles gris sur lesquels les mots sont écrits sont-ils façades de la ville attendant leur couleur des mots qui s’y inscrivent ? Sont-ils pavés où marche celui qui écrit et y glane ses mots ?
Merci Philippe pour tes questions poétiques. Je ne sais pas si je peux y répondre facilement.
Je sais que cette proposition n’a pas été facile pour moi et que je me suis laissé aller au souvenir parcellaire.
Façades ou pavés, j’ai tourné littéralement autour des mots comme je le fais toujours.
En n’accordant que peu d’importance au fait qu’on reconnaisse ou pas les livres.
Voilà ce que je peux te dire, en te remerciant et en faisant miennes tes questions.