Sur une large dalle de béton surélevée par rapport à la rue, des amas ici et là de tôles tordues recouvertes d’une fine couche de poussière grise parfois rougie de rouille. Large cadre d’une porte en béton léché de trainées noires. Posé le long, à droite, un miroir, posé là reflétant le ciel bleu pâle, blanc ça et là de rares nuages. Grille rouille abattue. Derrière, debout sur son piédestal dans le fracas de tôle et d’acier à ses pieds, une statue de Saint-Antoine de Padoue, noircie. Il est tôt. C’est l’heure où les enfants vont à l’école, où la ville s’éveille. Sur le sol pavé, une page de dictionnaire aux bords roussis.
Bonjour Émilie,
il s’est passé quelque chose de grave. Il y a de sacrées traces laissées le lendemain.
Merci pour ce fait divers mystérieux.
Merci beaucoup Fil ! Toujours un plaisir de te lire ! Et je reprends le « fil » de tes textes dès que ma transhumance s’achève. Semaine prochaine. Là je tente juste de ne pas trop me laisser dépasser. Je remonte tant bien que mal le peloton.
Mustérieux. Merci
Merci Danielle ! Un fragment de ville que j’ai pu réutiliser.