Le soir tombe. Derrière le portail, l’allée. Avant le portail, la rue, la pente, les boutiques s’allument, la rue dévorée par le ciel. Quelques jeunes gens au bas d’une épicerie parlent fort. Le livreur attend. Autrefois la foule.
Collections d’articles, collections de bouteilles, alignement banal. Les entrées d’immeubles se succèdent. Commerces, résidences, plaques dorées : avocat, psychologue.
Une petite musique lancinante parfois, un refrain qui traîne, dans les hauteurs, quelques perruches survolent le quartier. Dans le fond de l’allée, quatre lapins grignotent graines et salades.
Plus loin, un bâtiment de briques. Au 51 rue du Borrégo, subsistent dit-on à l’arrière de l’église, les vestiges de la prison de la grande roquette, une porte conservée puis déplacée.
A l’entrée du 85 à droite un alignement de maisonnettes, jardins bien entretenus, motifs esthétisants sur la plaque portant le numéro de rue dont la couleur et les caractères stylisés tranchent avec le ciment austère du mur : 2 villa des Otages.
précise et imagée cette visite de la rue Haxo , très chouette, merci Marion T
Merci Cécile
il y a dessous une station de métro jamais ouverte – devant relier la Châtelet-Lilas (11) à la Louis-Blanc -Lilas (7bis) – beau quartier – j’aime le nom Borrego aussi (merci à toi)
Et oui et pas très loin aussi, porte des lilas, une station qui sert de studio de cinéma je crois… merci de ton passage
belle découverte d’un lieu inconnu. Merci
Rétroliens : #40jours #40 | L’impression très joyeuse de la connaître / pour un art poétique narcissique – Tiers Livre | les 40 jours