Paris malade Paris attente des allers retours confus des allers retours ou prends reçois patience
Paris chambre refuge le bruit continu même de nuit les trajets se ressemblent familiers les repères ont nids je joue avec les ombres dans la rue
J’écris main téléphone je capte les bribes tellement de sons d’odeurs d’hommes de sols
J’écris marchant ne me pose pas me déplace utile si un mot une phrase je prends sans arrêt l’urgence d’enlacer continu un œil rivé équilibriste sur les trottoirs sur les passages prend des risques parce que c’est la maintenant qu’il faut capter noter engranger la vie qui se joue devant avec cette vision défaillante j’écris en marchant je n’ai pas besoin d’aller c’est là ça vient quand mouvement quand vue quand le temps de la pensée sauvage voiture pied se déplie devant moi.
J’adore ce titre! et cette écriture qui se faufile dans la marche en ville, à bout! Merci
Merci de votre lecture. A bout au bout avancer! 🙂 oui
On voit presque les mots s’afficher l’un après l’autre sur la page blanche de l’écran pour décrire les détails du réel tout autour.
Je crois que j’écris parfois comme ca s’affiche sensoriellement en moi. Merci