Chair s’éclaircissant où la lumière accroche ses reflets blanchâtres mais encore rose s’étirant sur le bord arrondi jusqu’au rouge des parties irritées quand le sang afflue plus près voilant l’étoilé de tâches rousses qui s’étend aux articulations ridulées de vert cuit creusant microplis à l’épiderme puis s’écoulant le long des tendons en un bleu décoloré qui n’est pas celui des veines lacis turquoise lancé par-dessus l’affadi jaune des nerfs se glissant sous le paille de la peau épaissie là où ça frotte appuie cogne durcit une pâte translucide cireuse qui s’affine en teinte claire à l’effleurement du modelé puis creuse ses trouées lapis sous l’os blême vire au bis dans le méplat parcouru de sillons invisibles marquées de rides lisibles comme ces traits d’encre noire de chine rayant le rose caillé de l’éminence s’enfonçant sous la pression du pouce de la main qui serre cette main tendue vers elle offerte en geste de salutation polie un matin d’été dans la portion de rue comprise entre l’église et la mairie.
Oh que c’est beau de retrouver ces mains qui se serrent entre elles à nouveau! Plaisir de te retrouver toujours avec intensité Juliette!
Merci Anna! A très bientôt j’espère.