C’est un vert à trous, un vert percé traversé de lignes sombres dans les gris marron gris clair et du blanc tacheté, dans les lacunes du vert il y a du gris rayé, un gris rayé de barreaux sans lumière et un rouge ocre assez profond, le vert troué mêlé à un vert plus intense, le vert de bordure c’est un vert plié, blanchi par endroits aux reflets du ciel.
Le gris des rayures est assez clair pour être confondu avec le ciel assis là, est-ce que la couleur du ciel demeure quand elle n’est pas regardée, demeure sur les autres couleurs, est-ce que la lumière du ciel demeure ? Est-ce que patiemment demeure la lumière du ciel dans les couleurs quand le regard s’absente ? Où demeure la lumière du ciel, dans les couleurs de choses ? Où, précisément ?
Une épaisseur de vert se superpose à lui-même et se continue en masse verte, se constitue alors une totalité verte, une épaisseur sans presque un manque, un franchissement de profondeur de vert à clarté sans presque de lacune, seulement les chemins sombres des lignes humides.
C’est une canopée urbaine, une planche de couleur verte emmêlée, pour un regard sans perspective.