je vois dans ce gris toujours une île une île qui descend les bosses des couleurs la vie qui s’accroche les plages aux écailles qui poussent le blanc le jaune presque blanc pourrait être la vague plus loin de la plage le petit gris le nouveau gris voit les gris plus anciens les plus durs les plus hauts loin des écailles jusqu’au noir le dominant ces gris ces blancs comme des montagnes sur une île une île aux cratères aux pieds de cendre qui se tient l’île descend les sommets dans son temps seront noirs si l’île s’accroche c’est par le noir et les petits gris qui poussent le blanc qui forment leur île sur le passé des écailles c’est l’île du gris les poussières sont les écailles l’île a gagné elle devient forte sa vie ses bosses sont des bulles où se déposent lentement les poussières de gris et de noir loin des écailles lentement la goutte tombe s’étale lentement le petit blanc s’écaille laisse sa place au gris blanc qui se retient il se retient grossit s’enfonce devient le gris monte lentement un jour sera noir dominant il y aura plein de noir dominant il n’y aura plus d’écailles on marchera sous le gris le combat des îles du gris on sera tout petit on se trainera jamais on touchera si on touche la bulle des couleurs laisse tomber les poussières de gris il ne restera plus le noir on aura enlevé tout le moisi on aura lavé les murs on sera remonté dans le métro on aura battu l’île
Merci pour ces reliefs. La ponctuation absente, ce sont les mots mêmes qui se gonflent de volume! A creuser!
merci Irène, je creuse je creuse ….