, – certaines ont gardé d’une rénovation qui date des châssis en aluminium argenté une poignée de porte à l’avenant et c’est bordée d’alu une plaque d’une céramique faite en série et un nombre très restreint de variantes, ici une main rouge éclaboussée de sans (joli lapsus quand on écrit dans ce qui a été oublié, serait-ce avec une main éclaboussée de sans ?) ou l’inverse des doigts gris éclatés dans une mare de sang et c’est ça que l’on voit en premier une fois devant le porte, presque sur le seuil, une plaque dressée verticalement comme un avertissement, le froid de la céramique une fois la clé tournée sur la paume de la main, pousser la porte de la main droite avec le corps un peu appuyé pour passer outre la petite roulette de la serrure qui résiste un peu, quand sortir de chez soi c’est seulement reclaper la porte, sans nécessité de la clé, clac et c’est fermé, avoir pensé à emmener les clés sinon on sera bien embêté, et à l’unique fenêtre sur rue, parce que toutes les pièces en enfilade derrière, un voilage ouvragé pour protéger le dedans du regard du passant curieux, quand pourtant personne jamais ne se tient dans cette pièce où on entre directement depuis le seuil et où on ne fait que passer, traverser la pièce de devant, et devant le voilage un vase de fleurs artificielles sur napperon brodé pour protéger le marbre de l’appuie de fenêtre de la tache d’une eau imaginaire puisque dedans le vase les fleurs sont artificielles-
On y est, on se laisse emmener ! D’une simple poignée ce qui se déploie avec tracé sûr. 🙂
Je découvre votre commentaire qui prolonge mon texte et merci pour le tracé sûr, quand si souvent sûre de rien… Merci.