Je connais par coeur cette place, surélevée, délimitée, comme un kiosque rectangulaire. Sa structure fait partie des choses rassurantes. Je suis dans un endroit où j’ai toujours été mais le monde y a changé; certaines personnes de celles qui y sont restées me reconnaissent en restant de loin, parfois m’ignorent. Les magasins que je fréquentais sont pour les autres désormais, pour un autre moi venu d’ailleurs. Je me sens de trop. J’ai besoin d’une maison pour m’abriter, même ouverte. Avoir un lieu d’accueil, un abri, un toit au dessus de la tête.
Elle est sans doute là, la simplicité de la perdition (en référence au commentaire que vous m’avez laissé). Merci pour ce beau texte.
merci pour ton commentaire et ta lecture Jean Luc.