Ma valise à la main, mes pas sur les pavés et puis monter dans le car, mes inquiétudes, ai-je bien pris le bon, demander quand même au chauffeur, m’asseoir, être là sans être là, préférer être ailleurs, ne plus entendre cette femme qui me prend pour une autre, finalement un soulagement ce car, elle me suivait ou alors ai-je rêvé, des kilomètres à rouler, un pont de pierres, hâte d’être de l’autre côté, on ne sait jamais s’il s’écroulait, surveiller les arrêts, ne pas rater le mien, encore combien et les compter, ne pas me tromper et puis descendre ne rien oublier.
texte émouvant
Bonjour Danielle, Touchée par votre passage ici dans cette aventure d’écriture ! Merci