station Mont-Royal, ligne orange. Une place, assez grande offrant une vue dégagée. Une partie est occupée par des fleuristes, îlot de verdure. Un clocher gris, le sanctuaire du Saint-Sacrement. De l’autre côté de l’avenue de Mont-Royal Est, une grande bâtisse aux pierres grises. C’est la bibliothèque du Plateau. Le Plateau Mont-Royal, ici, c’est le Plateau. Trois étages, les Canadiens disent quatre parce qu’ils comptent le rez-de-chaussée. Un double-escalier donne accès à une majestueuse porte d’entrée, au premier donc, avec un auvent et des colonnes. Mais l’escalier est fermé par des grilles noires. Tout en haut, un clocher sans cloche et une croix. Ça devait être une église avant. Les églises, à Montréal, sont recyclées pour beaucoup. Une date gravée, tout en haut, 1896. Des pelouses, en bas, de part et d’autre de l’escalier. Au milieu, sous l’escalier, une autre porte, plus petite. C’est la vraie porte d’entrée à la bibliothèque. Et devant, des dizaines de vélos garés en brochettes. À droite, part l’avenue Mont-Royal. L’enseigne d’un Jean Coutu (une chaîne de drogueries) se dessine sur la gauche.
station Atwater, ligne verte. De l’autre côté de Sainte-Catherine Ouest, une grande façade noire. Derrière un carrefour, un grand immeuble Xerox. Derrière un parc, tout en arbres et béton. Au milieu, une statue. Impossible de l’identifier. Des buildings, des grues. Une drôle de voiture que Google Maps a transformé en véhicule futuriste avec six roues et trois portes sur le côté. Il y avait un petit marché dans le temps. Je ne me souviens plus où il se trouvait.
station Université de Montréal, ligne bleue. Une sortie toute verte ou toute blanche selon la saison. Des pelouses et des arbres. Une tour en pierres blanches pour repérer l’université. Un minaret plutôt qu’un clocher. Une multitude de bâtiments à ses pieds, quatre ou cinq étages. Un défilé de bâtiments bien agencés, bien rangés. Au garde vous. Adossé à la montagne, ou plutôt au Mont Royal. La ville tout autour.
station square-Victoria, ligne orange. Une place toute en largeur. Un square plutôt. de grands rectangles de pelouse, des arbres, quelques érables. Des massifs de fleurs. u entre, la traversant dans toute sa longueur, une large allée avec des carreaux de granit gris bordée de bancs. Une fontaine avec un jet d’eau. La vision des passants qui marchent derrière leur donne l’impression de sortir d’une vague. Des bâtiments tout autour. D’une dizaine d’étages d’un côté, de hauts gratte-ciels de l’autre.
station Berri-UQÀM, croisement des lignes orange, jaune et verte. Le bâtiment en pierres rouges de l’Université du Québec À Montréal. Drôle de nom pour une université. Le bâtiment verdâtre de la grande bibliothèque avec ses larges baies vitrées. Les flots de voitures et de vélos de la rue Berri qui descendent et montent. Vers le Plateau, vers le parc La Fontaine. Devant la place Émile-Gamelin avec ses drôles de sculptures. Pas loin, la gare routière centrale.
station Jean-Drapeau, ligne jaune. Sur l’île Sainte-Hélène. Les piscines. La Biosphère, un grand dôme géodésique. Une grande boule en armatures au travers de laquelle le regard passe. C’était le pavillon des États-Unis lors de l’exposition universelle de 1967. Parfois, le bruit tonitruant de moteurs en folie, le circuit Gilles-Villeneuve de Formule 1 est tout proche. Entre deux arbres, le grand huit de La Ronde, la grande fête foraine au nord de l’île.