Direction Ermont-Eaubonne, station Bois-Colombes, la ruelle commerçante franchit le pont et s’achemine vers Courbevoie, et plus loin vers l’entrelac de niveaux, immeubles parkings du quartier de la Défense, d’un côté Asnières-sur-Seine, d’un côté Bois-Colombes, ligne J, Saint-Lazare, Ermont-Eaubonne, station Argenteuil, ou station Val d’Argenteuil, deux stations de transilien pour cette unique commune l’une des plus vastes en superficie et des plus peuplées de la région parisienne.
Station Argenteuil, un fond de vallée où se traîne la Seine, la ville ancienne, l’allée couverte et la basilique, la sainte tunique, le marché. Une longue rue monte en ligne droite jusqu’à la mairie, et poursuit sa course jusqu’à l’hôpital Victor Dupouy, plus à droite, la route de Cormeilles.
Station Val d’Argenteuil : sur les hauteurs, en contrebas de la dalle, proche des équipements sportifs livrés dans le cadre d’un vaste programme de rénovation urbaine. Val d’Argent Nord, vue sur les buttes d’Argenteuil, Orgemont notamment, quelques terres agricoles, au loin l’ancien moulin. Fantômes de quelques tours démolies il y a quinze ans. Fantômes plus anciens d’Héloïse et Abélard. Fantômes de l’aviation et des fleurons de l’industrie.
Asnières sur Seine par le tram, Gennevilliers en fait… Asnières-Gennevilliers-les Courtilles, esplanade, patinoire. Plus loin à quelques centaines de mètres, une vaste zone commerciale, Boulanger, Darty, Ikea… face au parc des Chanteraines. Des horizons tout chargés d’arbres se dessinent au loin tels de hauts plateaux. Échappée, zone industrielle ou zone d’affaires… parc d’activité, une trouée qui ramène plus loin à la Seine et la longe durant plusieurs kilomètres.
Asnières par le bus… Asnières Gennevilliers Argenteuil enfin. Longer la rue d’Argenteuil. Une longue artère droite. Le port de Gennevilliers, les conteneurs empilés les uns sur les autres. Plus loin la Seine, l’espace Jean Vilar, plus haut encore, et bien… la gare d’Argenteuil.
