À part les quelques tentes déployées dans le magasin, en diorama véritable -vrai tipi, hamac au nonchalant réalisme d’un livre laissé dedans encore ouvert, faux feu flammes rigides pour chipolata si veganes qu’elles sont en plastique- et les quelques modèles disponibles dans les rayons -tente une minute, modèle militaire ou familiale, à lancer pour la faire s’ouvrir, comme il paraît qu’il faut lancer en l’air les martinets tombés du nid pour qu’ils s’envolent -, le reste des tentes était « en réserve », dans l’immense sous-sol accessible uniquement par ascenseur monte-charge, au -3 (le -1 et -2 dérobant étrangement aux petits employés leur seuil, dont le chiffre apparaissait pourtant au milieu des autres, attestant bien de ces deux étages de grotte civilisée et sans doute accessible à quelques élus, mais sans que, la journée, une pression dessus ne l’éclaire, peut-être la nuit, après le départ de tous les employés, la machinale manœuvre des doigts retrouvait-elle son effet et sa magie, et s’illuminaient alors -1 et -2, et s’ouvraient, béates et métalliques, les portes de l’ascenseur sur leur immense secret.).